450 Écoles du Loiret se joignent à l'initiative du Ministère de l'Éducation pour promouvoir la santé des élèves en pratiquant 30 minutes de sport par jour | Tribune hebdo - L'actualité du Loiret et de l'Indre et Loire
|
|
|
450 Écoles du Loiret se joignent à l’initiative du Ministère de l’Éducation pour promouvoir la santé des élèves en pratiquant 30 minutes de sport par jour

450 Écoles du Loiret se joignent à l’initiative du Ministère de l’Éducation pour promouvoir la santé des élèves en pratiquant 30 minutes de sport par jour

Être en bonne santé est une condition préalable fondamentale pour bien apprendre. C’est pour cette raison que le ministère de l’Éducation nationale s’est engagé, en lien avec les JO de 2024, pour que chaque élève bénéficie d’au moins 30 minutes d’activité physique quotidienne. Dans le Loiret, 450 écoles s’y sont mises. Exemple à Saran.
G.M
Partager sur facebook
Partager sur twitter
Partager sur linkedin
Partager sur email
Partager sur whatsapp

Trente minutes d’activité physique quotidienne à l’école : c’est ce que le ministère de l’Éducation nationale veut instituer dans les établissements. Depuis 2022, cette démarche, qui était expérimentale, s’est en effet généralisée. Ce dispositif devrait d’ailleurs concerner toutes les écoles d’ici la rentrée 2024. Dans la métropole, l’école élémentaire du Chêne Maillard, à Saran, fait partie des précurseurs. Dès 2021, elle a mis en place cette démarche dans une classe. Mais depuis la rentrée, ce sont les 288 élèves et les 12 classes de l’établissement qui, chaque jour, pratiquent 30 minutes d’APQ (Activité Physique Quotidienne). Blandine Louail, la directrice, qui avait lancé le mouvement dans sa propre classe, n’a pas eu trop de difficulté à convaincre ses collègues : « Depuis dix ans, le temps d’attention des élèves diminue, il faut faire des séances plus courtes, dit-elle. Mais l’APQ permet vraiment de couper la journée. Les élèves reviennent plus concentrés, et j’ai également pu mesurer des effets sur leurs capacités physiques. En effet, certains ne pratiquent pas d’activité sportive en dehors de l’école. L’an dernier, j’ai été confrontée à un petit garçon qui n’arrivait pas à courir. En fin d’année, tout se passait beaucoup mieux pour lui. » Un témoignage qui rejoint l’analyse du nouveau recteur de l’Académie d’Orléans-Tours, Gilles Halbout, qui voit dans ce dispositif, outre la possibilité de prévenir l’obésité chez les jeunes, des effets de cohésion. « Grâce à ces APQ, nous avons pu observer un meilleur climat dans les écoles », estime-t-il.

Un bol d’énergie

Ce n’est pas les maîtresses saranaises qui diront le contraire. L’une d’entre elles a justement pu faire, jeudi dernier, une démonstration en intérieur, qui correspondait à une séance réalisée un jour de pluie ou par temps froid. « Lorsqu’il fait beau, nous faisons plutôt des jeux traditionnels en extérieur, comme un épervier. Les enfants adorent ! » témoignait cette enseignante de CE2, qui a donc proposé ce jour-là des étirements, des flexions sur jambes et d’autres sauts en classe à ses élèves. Timothée, l’un de ses élèves, a adoré. « On est souvent fatigués en classe, racontait-il, ravi de pratiquer chaque jour ces APQ. Le sport permet de se défouler et ensuite d’être plein d’énergie pour le reste de la journée. » Même si elles appréciaient les jeux, Calie et Sacha étaient par contre un peu plus réservées sur la nécessité de réaliser l’activité chaque jour. « Un jour sur deux, ce serait bien aussi… » lâchaient les deux petites filles avant de retourner à leurs activités.

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Autres ARTICLES a lire
 

Signaler un commentaire

Enable Notifications Oui Plus tard