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Vagabondage musical à Orléans ! 

Vagabondage musical à Orléans !

On ne présente plus le festival Hop Pop Hop, dont l’identité est bien affirmée : il fait place aux artistes émergents et mêle des univers musicaux éclectiques. Le festival made in Orléans se tient, les 15 et 16 septembre, entre le Campo Santo, le Jardin de l’Évêché et la Salle de l’Institut.
Ambre Blanes
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Trois lieux urbains mais quatre scènes, parce que Hop Pop Hop a beaucoup de propositions à offrir aux Orléanais et sait tirer parti d’un centre-ville concentré. Comme chaque année, la difficulté du festivalier sera de choisir à quelle scène se présenter mais l’avantage réside dans leur proximité. Peu de festivals peuvent se targuer d’un tel atout logistique : on n’aime pas le son, on bascule en quelques pas dans un autre univers. On ne sait pas choisir, on fait les deux. Imaginé et porté par l’équipe de l’Astrolabe, Hop Pop Hop est un festival indoors/outdoors qui laisse la place à tous types d’artistes, cultes ou débutants. L’opportunité est unique pour le festivalier qui souhaite découvrir des talents qu’il ne connaît pas encore. On trouve ainsi quelques pépites dans la programmation.

Le vendredi, découvrez la folk-pop mélodique, raffiné et sensible, la poésie romantique et délicate et fragile qui nous vient des îles de Lisa Ducasse (Institut). Du rock, du jazz, de la dub et des expérimentations électroniques qui tiennent en un duo, c’est O. Ils nous viennent de Londres et versent dans les improvisations libres et inclassables (scène Micro Campo). Pour les amateurs de rap, voici un produit conscient et touchant – du rap français. Ben PLG chante la vie, la vraie, sans faux-semblants, sans bling (Campo Santo). Nana Benz, du Togo, est une célébration de dame Nature et de la puissance du vaudou, ode à la terre, à l’eau, au feu et à l’air. Le groupe togolais chante en anglais, en français, en éwé et en mina (Évêché). Il y aura aussi du post-punk hargneux et arty dublinois avec Gilla Band (Campo Santo). Le samedi, le bizarre et hors normes Borja Flames, porté par un savant fou du son et des textures alambiquées, mixera les mélodies, instruments et voix ; c’est un orchestre français qui compose en espagnol (Institut). Venues de Genève, la chorale à trois voix féminines et au clavier cheap raconte des comptines accrocheuses, un chant minimaliste et cristallin, il s’agit d’Alice (Institut). Éloi offre sa pop acidulée qui éveille une écriture d’un romantisme noir et d’une mélancolie colorée (Campo Santo). Pour de la synth minimale dark et un brin witchy, misez plutôt sur Cate Hortl, l’anagramme de l’artiste Charlotte Boisselier, et ses influences germaniques (Micro Campo). Du rock bruyant et tapageur et de la post-punk écorchée et juvénile, voilà ce que propose l’autre groupe originaire de Dublin : Gurriers (Évêché). Comme les années précédentes et dans un souci d’éco-responsabilité, il est demandé aux festivaliers de rapporter leur gobelet réutilisable, des gobelets sans logo seront à la vente uniquement sur place. Diverses animations se tiennent sur les lieux, assurées par les partenaires de l’événement, bars et food trucks sur place.

 

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