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20 ans et le Saint-Laurent !

20 ans et le Saint-Laurent !

Du 20 au 24 septembre à Orléans, le Festival de Loire fait son retour sur les quais. Au menu pour souffler ses vingt bougies, un festival de la marine fluviale avec pour fleuve invité le Saint-Laurent, François Morel en tête de proue et deux cents bateaux !
gaëla messerli
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Sur le bateau-lavoir, Serge Grouard, maire d’Orléans; a rappelé la genèse du Festival de Loire, jeudi dernier. « Un pari » qui a rassemblé au début une cinquantaine de bateaux et qui « aujourd’hui en attire plus de deux cents », selon l’édile. « Nous organisons le plus grand festival de marine fluviale de France, peut-être même d’Europe », a insisté le premier magistrat d’Orléans, avec fierté et en associant cette réussite à ceux qui font vivre cet événement : les mariniers. « C’est le cœur du festival. Nous rassemblons sept cents mariniers », a ajouté Serge Grouard.

Un festival gratuit pour tous

En cette période où l’inflation vide les porte-monnaie et malgré un budget de 2 millions d’euros, le maire d’Orléans a déclaré que le festival était gratuit et le resterait « tant que je serai maire ». « Nous souhaitons que tout le monde puisse venir au Festival de Loire », a ajouté Serge Grouard, avant de revenir sur le choix de la date. « Nous avons étudié tous les paramètres. Même si ce n’est pas parfait, cela semble la meilleure période si nous ne voulons pas que cela se télescope avec d’autres manifestations comme les Fêtes johanniques. L’ampleur des deux événements est telle qu’il n’est pas possible de les organiser en même temps », a poursuivi le maire. Le début de printemps ne peut être envisagé. « Il y a des enjeux de biodiversité. Cela correspond à la période de nidification. C’est pour nous fondamental car nous n’allons pas être à contre-pied de ce que nous faisons par ailleurs », a argumenté Serge Grouard. L’hiver n’est pas non plus favorable car « il peut y avoir un débit trop fort et cela pourrait conduire à l’annulation des animations ». L’élu a également voulu enterrer le début de polémique concernant le pompage en Loire pour alimenter le canal. « Nous le pratiquons depuis 2011 et avons des autorisations de l’État. Cela représente 0,005 % de la Loire à l’instant précis et en plus, cette eau reviendra de toute manière dans la Loire », a justifié le maire.

Direction le Canada

Si le festival a pour star la Loire et ses mariniers, l’événement met cependant en avant un fleuve invité, chaque année. Pour les 20 ans, embarquement pour le Canada avec le Saint-Laurent ! Rien ne sert de chercher par contre de bateaux canadiens, il n’y en aura pas mais on peut déjà admirer une exposition consacrée aux 40 phares qui rythment le Saint-Laurent. Des conférences et animations seront également organisées car il existe un lien historique entre le Pays basque et ce pays situé de l’autre côté de l’Atlantique, avec la pêche à la baleine. Autour de cette histoire commune, il sera ainsi intéressant de se plonger dans le projet de l’association Albaola, basée à Pasaïa, qui reconstruit actuellement une réplique du baleinier San Juan, galion transatlantique qui effectuait des traversées entre le Pays basque et Terre-Neuve. Il sera également question de canotage, mais tout cela est à découvrir sur place ! Outre le Canada, parmi les nouveaux pays représentés, on pourra trouver la Croatie avec « quatre petits bateaux qui viennent par leurs propres moyens », selon les organisateurs. Comme à chaque édition, le festival sera l’occasion de découvrir de nouvelles embarcations car l’événement est un rendez-vous pour les mariniers. Certains commençaient d’ailleurs leur voyage, vendredi dernier, pour rejoindre Bou, le 10 septembre, avant de naviguer vers le festival.

Un pôle pédagogique renforcé

L’une des particularités de ce festival est un pôle pédagogique à destination notamment des plus jeunes. Celui-ci a pris de l’ampleur et s’est déplacé du jardin de la Charpenterie aux abords du pont Thinat, sur le quai du Roi, sur le parking de l’Établissement Public Loire et dans le jardin Hélène-Cadou. On y trouvera des animations et des ateliers, organisés sous la houlette du MOBE. Spectacle autour de la Santa Maria, escape game baptisé « Trésor des Vikings » mais aussi accro-voile côtoieront les ateliers de matelotage et de carnets de voyage. L’autre particularité est une animation du centre-ville chez les commerçants, notamment aux Galeries Lafayette qui ouvrent leur toit-terrasse.

François Morel sur le pont !

Côté programmation, celle-ci sera variée. La première soirée sera animée par le conservatoire d’Orléans avec « Au-delà du violoncelle », le mercredi 20 septembre à 19h, puis Univercello, à 22h. Le jeudi 21 septembre, à 20h30, place à l’Astrolabe avec un concert de rythm’n’blues jamaïcain de Jim Murple Memorial puis Hippie Hourrah, à 22h15, un groupe de rock psychédélique. Vendredi 22 septembre, le public a rendez-vous avec la traditionnelle parade nocturne aquatique, à 21h30. Le grand concert du samedi 23 septembre, lui, sera l’occasion d’écouter François Morel et son équipage, à 20h30, avec « Tous les marins sont des chanteurs ». Humour et poésie imbibée au lambic seront de la fête. L’artiste laissera ensuite place, à 22h30, au spectacle pyro-symphonique intitulé : « balea ! ! ! balea ! ! Istribororeko kapitaina, balea ! ». Ce qui veut dire, dans un langage plus intelligible : « Baleine, baleine, capitaine à tribord ! baleine ! » Enfin, pour clore en beauté la vingtième édition, le public a rendez-vous, le dimanche 24 septembre, avec la Captain Race, une course caritative de toues en bois fabriquées par un ESAT et organisée par le Rotary club d’Orléans, à 11h. Une grande parade nautique est également prévue à 15h

 

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