La police française se retrouve sous les feux des projecteurs, et pas pour les bonnes raisons, après la mort tragique du jeune Nahel. Mardi dernier, ce dernier a été tué par un policier suite à un refus d’obtempérer, ravivant ainsi les critiques récurrentes sur les problèmes de violence et de racisme au sein des forces de l’ordre du pays.
C’est une situation qui met le président Emmanuel Macron dans une position délicate. Six ans après son arrivée au pouvoir, les problèmes persistants de discrimination et de violence policières restent largement non résolus, malgré les nombreuses promesses de réforme.
Vendredi 30 juin, la situation a pris un nouveau tournant lorsque les Nations Unies ont publiquement appelé la France à prendre des mesures sérieuses pour régler les problèmes de racisme et de discrimination raciale au sein de ses forces de l’ordre. Cela fait suite à l’incident tragique qui a coûté
la vie à Nahel.