En participant au financement de thérapies alternatives non prises en charge, l’association Des rêves pour Yanis vient en aide aux enfants atteint de pathologies cérébrales. Nous avons déjà parlé à plusieurs reprises dans les colonnes de La Tribune Hebdo de cette structure, dont le siège et sa fondatrice sont basés à Saint-Jean-le-Blanc. Fondée en 2018, l’association continue cependant de se développer. « Nous aidons toujours 18 enfants au niveau de l’association et 30 en comptant les antennes qui ont été créées dans le reste de la France », raconte entre deux trajets Marina Saadani, la fondatrice de l’association. En effet, la maman du petit Yanis, qui fêtera ses 6 ans le 11 septembre prochain, continue de se battre pour son « loulou extra » et tous ses petits copains. Outre près de 2 000 € de thérapies alternatives pris en charge par enfant, l’association se lance dans un nouveau projet : l’ouverture d’un lieu d’accueil avec du matériel de rééducation, où doit être installé un caisson hyperbare, un équipement extrêmement rare en France.
Un nouveau lieu d’accueil
« En partenariat avec Valloire Habitat et la mairie d’Olivet, nous ouvrirons ce lieu d’accueil, à la rentrée, dans un espace proche du lycée Dolto et de la résidence seniors, poursuit Marina Saadani. Nous pourrons aussi y organiser des cafés des parents ainsi que des ateliers intergénérationnels en lien avec la résidence seniors. » Un projet qui a de quoi bien occuper Marina Saadani, qui planche déjà sur l’organisation d’un « concert de l’Envol » le 24 septembre à l’espace Montission de Saint-Jean-le-Blanc. La préparation d’un calendrier solidaire, en lien avec douze associations et le lycée Saint-Paul, est également dans les tuyaux afin de continuer à récolter des fonds.