Réduire vos factures d'énergie : conseils pratiques pour locataires et propriétaires en copropriété | Tribune hebdo - L'actualité du Loiret et de l'Indre et Loire
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Réduire vos factures d’énergie : conseils pratiques pour locataires et propriétaires en copropriété

Réduire vos factures d’énergie : conseils pratiques pour locataires et propriétaires en copropriété

Dans le contexte actuel de crise énergétique, la rénovation est souvent le meilleur levier pour faire diminuer le montant des factures. Mais comment faire lorsque l’on est locataire ou propriétaire dans une copropriété ? Explications d’un conseiller énergie France Rénov.
G.M
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En matière de logement collectif, plusieurs configurations existent. Le chauffage est parfois individualisé ou non. Alors comment faire ? Si vous êtes locataire, outre les écogestes comme éteindre les appareils dont on n’a pas besoin et débrancher les multiprises inutiles, le premier réflexe est de se tourner vers son propriétaire pour qu’il réalise des travaux. « Les bailleurs ne sont pas toujours opposés. Il est possible également de les orienter vers nous afin que nous les conseillions », rappelle Patrice Bonneau, conseiller énergie France Rénov à Orléans. À noter, pour les contrats de location conclus à partir du 1er janvier 2023, le logement devra avoir une consommation d’énergie, estimée par le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE), inférieure à 450 kWh d’énergie finale par mètre carré de surface habitable et par an. Cette disposition ne s’applique pas aux baux en cours. Pour les contrats conclus à partir du 25 août dernier, lorsque l’étiquette énergétique d’un logement se situe en F ou G, le bailleur ne peut pas appliquer un loyer supérieur à celui du précédent locataire, lors de l’établissement d’un nouveau contrat de location ni procéder à la révision annuelle du loyer en cours de bail ou proposer une augmentation de loyer au locataire lors du renouvellement du bail. Par ailleurs, le locataire n’a pas le droit de faire des transformations dans son logement sans l’accord du bailleur. Toutefois, afin de réaliser des travaux de rénovation énergétique à ses frais, le locataire doit en faire la demande auprès de son bailleur par lettre recommandée avec accusé de réception. Sans réponse du bailleur dans un délai de deux mois à compter de la réception de la demande, son autorisation est tacite. Avec les nouvelles normes en matière énergétique, à l’espace France Rénov d’Orléans, on constate que bon nombre de bailleurs s’interrogent sur la poursuite de leur activité de location de ces biens énergivores. « Je leur conseille cependant toujours de réaliser les travaux car cela donnera plus de valeur à leur bien », assure Patrick Bonneau.

L’isolation, la meilleure solution

Au-delà des travaux qui peuvent être effectués au sein d’un appartement comme changer les huisseries et les joints, « l’isolation à l’échelle de la copropriété reste le plus efficace ». Les propriétaires dans une copropriété doivent donc aborder cette question au niveau du syndic. « Un diagnostic de performance énergétique est à réaliser avant de chiffrer les travaux. Nous conseillons même aujourd’hui un audit énergétique afin d’être plus précis et d’anticiper les évolutions réglementaires », poursuit le conseiller. « En général, nous orientons les propriétaires vers des cabinets qui pourront les aider à présenter un chiffrage précis selon la taille des logements en assemblée de copropriété. C’est important pour arriver à l’aboutissement de ces projets. Ce sont, en effet, souvent des projets longs qui prennent en général quatre ou cinq ans avant d’aboutir. » Il ne faut donc pas trop compter sur une baisse des factures à l’automne prochain ! Mais les conseillers énergie de France Rénov informent également les copropriétés en matière d’aides financières. « Il existe Ma Prime Rénov pour les copropriétés (lire encadré) répondant à certaines conditions et il est possible également d’obtenir l’Éco-prêt à taux zéro pour les copropriétés qui permet de financer certains travaux de rénovation énergétique sur les parties et équipements communs d’un immeuble en copropriété, ainsi que certains travaux d’intérêt collectif réalisés sur les parties privatives », ajoute Patrick Bonneau. Le genre d’initiative qui évite de partir en courant à la lecture du montant des charges liées à la rénovation… De même, pour les copropriétés comme pour les privés, il est bon d’avoir plusieurs propositions donc de demander au moins trois devis avant de faire son choix. « Si les devis du syndic vous semblent trop importants, rien ne vous interdit d’en demander vous-même un autre », rappelle le conseiller.

Revoir les contrats fournisseurs

Autre moyen de faire baisser la note finale de la consommation : les contrats de fournisseurs d’énergie. Rien n’empêche de vérifier si ce qui est proposé est le plus avantageux, que l’on soit en chauffage individuel ou collectif. Dans le cadre d’une rénovation globale, cela doit être aussi une piste à creuser par le bureau d’études. Individuellement, un petit tour sur le site du médiateur de l’énergie permet de savoir quel contrat est le plus intéressant en fonction de son logement (www.energie-info.fr).

Plus d’infos sur www.adil45-28.org/

 

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