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L’œuvre utile du Secours Populaire

L’œuvre utile du Secours Populaire

Si le Secours Populaire compte 21 permanences dans tout le Loiret, le siège départemental, une boutique et une partie du stock alimentaire de l’association sont basés à Saran. 
Gaëla Messerli
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Cela fait plus de dix ans que la Fédération départementale du Secours Populaire s’est installée à Saran. « Nous avions auparavant des locaux mis à disposition rue des Anguignis, au sud de la Loire, mais ils n’étaient pas très fonctionnels, raconte Nicolas Jaffré, le directeur. Ce sont des élus saranais qui nous ont parlé de ce lieu qui était auparavant une entreprise. » Un lieu qui permet d’accueillir l’administration de la fédération, une boutique solidaire et du stockage de dons en tout genre, notamment alimentaires. « Nous avons l’équivalent d’un mois de réserves au niveau alimentation et le reste se trouve dans des entrepôts, explique le directeur. Nous préparons ici ce qui est acheminé dans les différentes permanences. Ce bâtiment avait été acheté avec un crédit que nous avons pu rembourser de manière anticipée, il y a quelques années, grâce à un legs. Celui-ci nous a permis de réaliser quelques travaux, notamment de créer une salle de formation et quelques bureaux. » Quatre salariés et plus de 700 bénévoles font aujourd’hui tourner l’antenne loirétaine. Certains en sont d’ailleurs eux-mêmes bénéficiaires. « Cela participe souvent d’une remise en mouvement de la personne, observe Nicolas Jaffré. C’est important de leur rendre une dignité et c’est une étape dans la réinsertion. Nous avons aussi d’anciens bénéficiaires parmi les donateurs. Ils nous disent qu’ils sont partis en vacances, enfants, grâce au Secours Populaire… »

Un Solidaribus depuis octobre

Grâce au Plan de relance et à une aide du Conseil départemental, l’association a pu lancer son Solidaribus pour aller à la rencontre des personnes éloignées des structures d’aides. « Nous nous déplaçons surtout en Beauce. La Croix Rouge a également un dispositif. Cela permet de couvrir le département », continue Nicolas Jaffré. Il faut dire que les besoins sont réels. « Nous aidons chaque mois 7 000 personnes et avons notamment créé une antenne dédiée aux étudiants à La Source. » Depuis le début de la crise du Covid-19, le nombre de ces jeunes bénéficiaires « a triplé. Ils sont près de 300. » Avec la guerre en Ukraine, le Secours Populaire aide aussi une soixantaine de familles réfugiées, mais ce qui inquiète l’association actuellement, c’est le retour de l’inflation et, par conséquent, l’augmentation des aides ponctuelles liées à des impayés. « Il s’agit de factures d’énergie, de loyers… Nous avons récemment reçu quelqu’un à qui l’on a donné une carte gasoil pour qu’il puisse se rendre à sa formation en Eure-et-Loir… Ce sont des personnes que nous ne connaissions pas. Et nous risquons de les retrouver de manière régulière ».

Les conséquences de la guerre en Ukraine sont aussi dans les esprits, même si l’association continue à construire des projets. « Nous comptons installer de nouvelles chambres froides et un portail pour fermer le site », précise le directeur, qui a eu la désagréable surprise de voir disparaître, une année les portes d’un camion frigo la veille d’un réveillon… Ce qui explique pourquoi le Solidaribus est gracieusement hébergé dans les ateliers techniques de la Ville de Saran. Mais pour l’heure, les vacances approchent et 14 cars transporteront au Futuroscope plus de 700 oubliés des vacances le 25 août prochain, tandis que 60 familles profiteront d’un séjour aux Sables-d’Olonne. 150 enfants découvriront quant à eux les joies des « jolies colonies de vacances »…

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