Découvrez le parcours impressionnant de Clément Cadet, brillant homme de science | Tribune hebdo - L'actualité du Loiret et de l'Indre et Loire
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Découvrez le parcours impressionnant de Clément Cadet, brillant homme de science

Découvrez le parcours impressionnant de Clément Cadet, brillant homme de science

Avec l’obtention d’une moyenne de 20/20 à son bac scientifique, doublé d’un 1er prix au prestigieux Concours général de physique-chimie, ce jeune surdoué loirétain, aujourd’hui ingénieur-chercheur au CEA (Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives), se consacre à sa vraie passion : la mécanique des matériaux…
Marie-sophie gessat
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C’est à l’âge de 17 ans en 2014, que Clément Cadet, élève de terminale S au lycée polyvalent Maurice-
Genevoix d’Ingré, se présentait aux épreuves du Concours général en physique-chimie, en mathématiques et en anglais, puis deux mois plus tard, aux épreuves du baccalauréat. Double succès, avec des résultats surprenants au bac, puisque sa moyenne dépasse en réalité les 20/20… « Officiellement, explique-t-il, j’ai eu 20 de moyenne. Mais avec les options, j’arrivais en fait à un total de points supérieur à 20. » Un peu plus tard, début juillet, c’est la victoire d’un 1er prix sur 1 843 candidats en physique-chimie, remis à la Sorbonne. « J’étais très heureux, se souvient Clément Cadet, et surtout surpris, parce que je ne m’y attendais pas ! »

Le goût des sciences 

« Vers l’âge de 10 ans, explique le jeune ingénieur-chercheur, j’aimais bien lire les Science & Vie de mon père, et on m’a abonné à la version Junior. J’adorais l’émission C’est pas sorcier ! J’aimais comprendre comment les choses se produisaient, et comment on pouvait les expliquer. » Son goût pour les études se développe surtout, selon lui, à partir de la 6e, grâce à sa professeure de mathématiques le poussant à aller plus loin. « Elle voyait que j’appréciais et comprenais les mathématiques, et me donnait du hors programme ou le contenu des programmes supérieurs à étudier. Donc à partir de la 6e, souligne Clément Cadet, c’est devenu ma façon de procéder et ça m’a formé pour essayer de trouver l’info par moi-même, de comprendre par moi-même et d’assouvir ma curiosité scientifique. »

Le langage des mathématiques

Le langage tout en symboles des mathématiques et l’esthétique abstraite d’une belle démonstration enchantent l’esprit de Clément Cadet. « Je trouvais ce langage particulier assez joli, se rappelle-t-il, et j’admirais sa puissance descriptive pour représenter au mieux ce qui se passe. Et puis il y a la joie d’arriver à trouver la solution, surtout après avoir réfléchi pendant longtemps, en s’apercevant qu’en fait, c’était tout simple ! » C’est donc par plaisir que le jeune passionné participe à des stages en classe de seconde, comme au Centre Galois d’Orléans, où mathématiques ludiques avec énigmes et jeux flirtent avec de passionnants exposés de chercheurs ouvrant sur d’autres domaines, comme la physique et l’informatique… En première, il participe déjà aux Olympiades nationales, et obtient le 1er prix de son académie. Le goût du challenge est lancé, ce qui mettra Clément Cadet sur le chemin du Concours général, pour lequel il espère faire aussi bien qu’aux Olympiades ! Pari tenu… 

L’École des mines : un déclic

Le lycéen, qui a montré son excellence dans toutes les matières, a lu beaucoup, et c’est la littérature du XIXe siècle qu’il préfère, avec Zola et sa peinture critique de la société. Les jeux vidéo l’intéressent également et leurs jeux de rôle, dans des narrations travaillées donnant accès à des univers variés… Il fait deux années de classes préparatoires au lycée Louis-le-Grand, avec l’objectif d’intégrer ensuite l’École mormale supérieure, le must pour faire de la recherche… Mais c’est peut-être sa curiosité insatiable qui le conduira à modifier ce projet pour une école d’ingénieurs. « Je me disais que cela m’apporterait une formation plus équilibrée et plus variée, avec peut-être davantage de débouchés que dans la recherche publique. Et j’ai pu choisir l’École des mines de Paris. » Durant ce cursus de trois ans, il aura le plaisir de suivre des cours de droit, de sociologie, et même un cours sur l’énergie et le changement climatique qui le sensibilise particulièrement. Et puis surtout, c’est un cours passionnant sur la mécanique des matériaux qui le décide à poursuivre dans ce domaine, avec l’objectif final de faire une thèse. « Le sujet de ma thèse portait sur la façon dont se déforment et s’endommagent les matériaux métalliques issus d’une soudure, là où se trouvent des vides structurels, précise Clément Cadet, de façon à quantifier les effets de ces vides et concevoir des pièces suffisamment résistantes. » Un gros travail où la simulation du comportement des matériaux va lui faire utiliser l’imagerie par synchrotron et faire appel à l’intelligence artificielle. En 2022, la thèse est validée, et Clément Cadet, recruté par le CEA, poursuit ses travaux dans ce domaine novateur au sein de missions d’intérêt général et de défense.

 

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