Brigades cynophiles : Orléans en tête avec la plus grande unité de France

La brigade cynophile d’Orléans est l’une des fiertés de Florent Montillot, adjoint au maire d’Orléans (UDI) en charge de la sécurité. « C’était dans notre programme de 2001 », rappelle l’élu car cette brigade compte environ une vingtaine de maîtres-chiens, entre ceux de la police municipale d’Orléans et de la police municipale intercommunale des transports (PMIT). Des binômes maîtres et chiens, présents sur le territoire orléanais tous les jours et à différents moments de la journée ou de la nuit, souligne l’adjoint en charge de la sécurité. « Avec un chien, il n’y a pas besoin de faire usage d’une arme, c’est très dissuasif », constate Florent Montillot, pour qui « un chien peut remplacer deux policiers par son efficacité. Cela coûte plus cher car c’est une qualification particulière mais c’est redoutable ! » Tellement efficace selon l’élu que les maîtres-chiens orléanais viennent parfois en appui, de la police nationale, pour des opérations de perquisitions. « Cela permet de maintenir l’ordre. » Florent Montillot ajoute également qu’il existe un vrai travail d’équipe entre le maître-chien et le chien. « D’ailleurs, ce dernier est considéré comme un auxiliaire canin et il est protégé sur le plan pénal », précise-t-il. Même conviction, à Saint-Jean-de-Braye qui compte désormais une brigade cynophile, opérationnelle depuis son dernier conseil municipal. « Cela fait partie des moyens supplémentaires que nous avons souhaité donner à notre police », explique Vanessa Slimani, la maire (PS) de cette commune qui compte quatorze policiers municipaux et deux auxiliaires cynophiles. « C’est un moyen de sécuriser nos patrouilles car les incivilités augmentent. Cela permet facilement de disperser les groupes et puis, c’est aussi un vecteur de communication avec la population. » D’ailleurs, l’élue n’est pas contre ce genre de profil pour les prochains recrutements. Deux chiens sont au service de la commune : un berger allemand et un berger malinois.