|
|
|
Protections périodiques gratuites : l’initiative de l’Université d’Orléans pour aider les étudiantes

Protections périodiques gratuites : l’initiative de l’Université d’Orléans pour aider les étudiantes

D’abord installés dans des résidences du CROUS et des restaurants universitaires, des distributeurs de protections menstruelles ont maintenant été installés sur le campus orléanais par l’Université. L’objectif ? Faire baisser les postes de dépense des nombreuses étudiantes qui ont du mal à joindre les deux bouts.
A.R.
Partager sur facebook
Partager sur twitter
Partager sur linkedin
Partager sur email
Partager sur whatsapp

Sept distributeurs de protections périodiques viennent d’être installés dans sept sanitaires des campus d’Orléans, de Bourges et de Châteauroux. Sont délivrés gratuitement des tampons, des tampons avec applicateurs et des serviettes hygiéniques. Un formulaire en ligne est accessible et permet de recenser les problèmes de stocks auprès des services techniques universitaires. 

C’est pour l’instant une phase de test. Si l’opération est fructueuse, et si l’importante demande se confirme, il s’agira, à partir de la rentrée de septembre, d’étendre le dispositif à tous les sites de l’université d’Orléans.

D’autres sites sans doute à venir

« Cela fait bien un an et demi que l’on mène cette réflexion de mettre un accès plus évident et surtout gratuit aux protections menstruelles, indique Stéphanie Mauclair, vice-présidente de l’Université. La crise sanitaire n’a fait qu’accélérer, là encore, la réflexion nationale. » C’est toutefois le CROUS qui avait été le plus réactif en installant des distributeurs au niveau des laveries des résidences universitaires depuis avril 2021. « Et depuis septembre 2022, nous l’avions également fait dans le restaurant universitaire du lac », ajoute-t-on au CROUS. L’université vient ainsi de compléter l’offre avec ces sept distributeurs positionnés dans des endroits stratégiques. « Il y a notamment la bibliothèque universitaire, mais aussi d’autres lieux pour mailler le campus le plus logiquement possible, ajoute Stéphanie Mauclair. Nous nous faisons aider par des associations étudiantes pour nous renseigner sur l’approvisionnement de ces distributeurs. Ces associations ont d’ailleurs été particulièrement actives dans la mise en place de cette action. »

L’université d’Orléans se laisse donc six mois pour évaluer l’impact de ces distributeurs sur la population étudiante. Le choix des produits délivrés a été étudié afin qu’ils soient les plus sains possibles pour les personnes et les plus respectueux de l’environnement. « Il s’agira donc d’observer tout cela pour voir si cela convient aux bénéficiaires, puis nous approvisionnerons alors toutes les composantes de l’université d’Orléans », poursuit la vice-présidente. Pour rappel, 1,7 million de femmes n’auraient pas les moyens de se procurer régulièrement des protections périodiques en France. Une enquête de la Fédération des associations générales étudiantes (FAGE) révèle en outre qu’un tiers des étudiantes déclareraient avoir besoin d’une aide financière pour s’en procurer.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Autres ARTICLES a lire

Signaler un commentaire