L'Odyssée de la voix : le spectacle de Michaël Gregorio au Zénith d'Orléans | Tribune hebdo - L'actualité du Loiret et de l'Indre et Loire
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L’Odyssée de la voix : le spectacle de Michaël Gregorio au Zénith d’Orléans

L’Odyssée de la voix : le spectacle de Michaël Gregorio au Zénith d’Orléans

Le chanteur, imitateur et showman Michaël Gregorio revient sur scène avec son spectacle, L’Odyssée de la voix, qu’il présente au Zénith d’Orléans le vendredi 3 mars à 20h.
A.B
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Révélé dans l’émission télévisée Graines de star en 2001, Michaël Gregorio avait rapidement conquis le public français, grâce à un aplomb extraordinaire (cachant une timidité naturelle). Son dernier spectacle est une véritable ode à la voix, devenue “odyssée”, un show en continu, avec près de soixante chansons couvrant différents répertoires : de la variété au rap, du rock à la musique classique, du jazz au death metal… « Au départ je voulais traiter de la fragilité de la voix, j’avais envie de dire que je n’ai pas 150 voix, je n’en ai qu’une et si je la perds, je n’en ai pas 149 autres… » raconte Michaël qui a par ailleurs été opéré des cordes vocales, à force d’en user, en 2020 et à l’occasion de sa tournée, un événement qui a nécessité de longs mois de soins et de récupération. « Puis, le spectacle s’est écrit comme un voyage sur le thème de la voix. C’est par l’écriture qu’on emmène le public avec nous, poursuit l’artiste. On a tourné des films pour ce spectacle-ci, il est très cinématographique, ça nous a permis de pousser plus loin… » Le titre est donc trouvé en référence au film de Kubrick, L’Odyssée de l’espace, dont le spectacle reprend les codes. Les spectateurs (re)découvriront avec plaisir les chansons cultes de Michel Legrand, Barry White, Mathieu Chedid, Luis Mariano mais aussi des titres rockabilly ou tirés des films Dirty Dancing et Rocky. D’autres chansons résonnent avec l’actualité musicale, comme Soprano ou Clara Luciani. « Même si le public ne le voit pas toujours, leur choix est toujours justifié par quelque chose dans le script, je ne veux pas mettre de la nouveauté pour mettre de la nouveauté ! » précise Michaël. Bien qu’on le connaisse comme imitateur, l’artiste n’est pas à l’aise lorsqu’il s’agit de recenser les chanteurs qu’il imite, et ce, avec raison : « Certes, j’ai travaillé de nombreux répertoires mais je n’ai jamais l’impression d’avoir la voix de quelqu’un d’autre… C’est difficile de confirmer qu’on détient la voix d’untel car ce n’est jamais que la mienne. C’est une affaire de justesse et puis, c’est toujours une proposition envers un public. » Dans L’Odyssée, Michaël rend un hommage aux voix qui font sa voix, dans un immense medley de ce qu’il a entendu depuis l’enfance, chez ses grands-parents comme dans la cour de récré.

Quant Gregorio mesure le chemin parcouru, il admet que toutes ses passions (musique, chant, comédie et théâtre) se sont mélangées pour donner ce qu’il est aujourd’hui. Si d’aventure une graine d’imitateur se trouve parmi son public, l’artiste, qui était très timide à ses débuts, estime que le point de départ, c’est d’avoir envie, c’est ainsi qu’on se donnera les moyens de faire. « Je crois qu’un artiste n’est jamais arrivé nulle part, le jour où il arrive vraiment quelque part, c’est fini, c’est la retraite. » S’il est plutôt calme dans la vie, Michaël Gregorio aime être sur un plateau et développe une énergie démentielle sur scène, nourri par son public. Pour la découvrir, embarquez pour L’Odyssée ce vendredi !

 

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