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Marcoville, de retour en ville

Marcoville, de retour en ville

Après son exposition monumentale de l’été 2019 à l’église Saint-Julien, le sculpteur expose à Fondettes, à la fois à l’hôtel de ville, où de nouvelles oeuvres en verre sont visibles, et sur l’esplanade des halles de la Morandière, où ses sculptures en fer nous font découvrir une nouvelle facette de son talent...
P. N.

Le verre, c’est super, mais le fer c’est beau aussi… Après l’exposition qui avait attiré à l’église Saint-Julien de Tours à l’été 2019 plus de 80 000 personnes venues admirer 30 000 petits poissons et 600 anges figurant le paradis selon Marcoville,l’artiste, que l’on disait « verrier », avait déclaré que c’était là sa dernière grande exposition autour du verre, et qu’il souhait présenter d’autres aspects de son oeuvre. La ville de Fondettes lui en donne l’occasion en mettant à sa disposition le parvis des halles de la Morandière où celui qu’on pourrait dénommer « ferartlleur » aujourd’hui a pu installer cinq œuvres majeures constituées d’une multitude de petits tronçons découpés dans les barres de fer à béton.
Depuis des années, il a donc soudé ces petits barreaux au fil des jours, pour donner naissance à des pièces monumentales de plusieurs tonnes : un haltérophile géant, qui n’est pas sans rappeler le monstre de la place du Grand Marché, un « cactus-cactus » ou un « sapin de Noël » de 2 mètres de haut ou encore un jeu de boules géantes…

« Du verre au fer… »

« J’ai toujours travaillé différents matériaux, explique l’artiste qui a réalisé là un véritable travail de Bénédictin. Quand j’en ai assez de faire de la soudure, je passe au verre, cela me permet de varier les plaisirs et de créer une autre oeuvre… » On comprend, en voyant ces assemblages d’acier, que c’est un travail de longue haleine qui peut être répétitif. « J’ai commencé à travailler sur le colosse il y a dix ans, en y revenant régulièrement jusqu’à ce qu’il soit fini… » Ce qui motive toujours
Marcoville, 81 ans aujourd’hui, c’est de créer à partir de matériaux qui ne sont pas destinés à faire œuvres d’art. « Le verre cassé, on ne sait pas quoi en faire, j’en ai fait du beau… » Idem pour les barres d’acier qui, dans un style plus brut, moins poli, donnent naissance à des formes impressionnantes tout à fait adaptées à l’extérieur…

À l’hôtel de ville de Fondettes, en plus de ses créations en verre, sont aussi visibles des tableaux de sa fille Cécile Coville. Pour compléter un joli tableau de famille d’artistes pas comme les autres…

 
d’infos
Marcoville, du verre au fer à Fondettes. Jusqu’au 1er septembre sur le parvis de la halle de la Morandière en extérieur ; et à l’hôtel de ville, du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 13h30 à 17h30, le samedi de 9h à 12h ; entrée libre ; fondettes.fr

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