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Friperies à Orléans : Les P’tites Z’occaz, Once Again, Loup Ange à l’élégance offrent un choix désormais conséquent de vêtements de seconde main

Friperies à Orléans : Les P’tites Z’occaz, Once Again, Loup Ange à l’élégance offrent un choix désormais conséquent de vêtements de seconde main

Les P’tites Z’occaz, Once Again, Loup Ange à l'élégance… Ces « friperies » ont pour dénominateur commun de proposer des vêtements de seconde main dans la métropole orléanaise. Commerces classiques, vente en ligne… : les modèles diffèrent autant qu’ils offrent un choix désormais conséquent aux clients.
G.M
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En 2021, le secteur du seconde main a généré près de 7 milliards d’euros de chiffre d’affaires en France. Au niveau local, des boutiques et entreprises fleurissent depuis dix ans avec plus ou moins de succès, et selon des modèles économiques très différents. À Orléans, la friperie Loup Ange à l’élégance, boutique créée il y a sept ans, fait partie des précurseurs. Tiffany Lyonnette, sa patronne, estime cependant que la cité johannique n’en est qu’au commencement de son attrait pour le vêtement d’occasion, d’autant que selon elles, différents modèles cohabitent désormais. « On ne trouve pas la même chose dans une friperie que dans une recyclerie, explique-t-elle. Nous ne sommes ni sur le même créneau, ni sur les mêmes contraintes. Il y dans une friperie une démarche plus sociétale que sociale, contrairement à une recyclerie.» Après les confinements, Tiffany Lyonnette, qui s’est installée rue Croix de Bois dans un local atypique, imagine désormais créer un centre de tri. Le contact direct avec la clientèle reste important pour elle, même si elle n’a pas arrêté de vendre en ligne sur Vinted. À Saint-Denis-en-Val, Les P’tites Z’occaz, dédiées aux vêtements d’enfants créées il y a environ deux ans, ont choisi de mixer les modes de distribution. Même si l’atelier est ouvert un samedi par mois, l’essentiel des ventes se fait sur Internet. « Nous avons 70 % de clients en national et 30 % en local », observe Julie Labbe, l’une des co-fondatrices. Après avoir mis en place un service de collecte locale, cette entreprise rachète désormais des vêtements dans toute la France via colis postal. Outre le don des vêtements non retenus à des associations locales, les entrepreneuses accueillent chaque mois des jeunes de l’Institut Médicoéducatif de La Source pour la préparation d’étiquettes. Les P’tites Z’occaz font aujourd’hui vivre trois personnes, dont les fondatrices. D’ici trois ans, celles-ci espèrent cependant employer quinze personnes. 

« Un marché important »

À Ingré, Once Again a choisi de dupliquer le modèle e-commerce classique au vêtement de seconde main hommes et femmes. Cette entreprise se développe pour sa part au niveau national. « Nous expédions 15 000 vêtements par mois », explique Michaël Harmant, l’un des deux co-fondateurs de Once Again, qui prévoit de doubler cette année son chiffre d’affaires. « Avant, les gens se tournaient vers l’occasion pour des raisons économiques. Aujourd’hui, la moitié de nos clients achètent pour des raisons écologiques, analyse le gérant de cette entreprise créée il y a sept ans. Actuellement, notre plus gros concurrent est évidemment la plateforme de vente en ligne Vinted, mais pour nous démarquer, nous faisons la différence au niveau du suivi, des délais de livraison et avec un service client derrière. Bref, nous avons les mêmes exigences de qualité que dans le neuf… » Si l’entreprise compte aujourd’hui 15 personnes dont 12 en CDI, elle compte encore se développer « et embaucher », car « le marché est important malgré la concurrence européenne », conclut Michaël Harmant. On s’en doutait un peu…

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