Tosca : l'opéra coopératif de La Fabrique Opéra Val de Loire s'installe au Zénith | Tribune hebdo - L'actualité du Loiret et de l'Indre et Loire
|
|
|
Tosca : l’opéra coopératif de La Fabrique Opéra Val de Loire s’installe au Zénith

Tosca : l’opéra coopératif de La Fabrique Opéra Val de Loire s’installe au Zénith

La Fabrique Opéra Val de Loire revisite l’opéra sous l’angle de la coopération, faisant appel aux doigts de fée du territoire et révélant des rossignols orléanais depuis huit ans. Son dernier spectacle sera présenté du 17 au 19 mars au Zénith : Tosca.
A.B
Partager sur facebook
Partager sur twitter
Partager sur linkedin
Partager sur email
Partager sur whatsapp

Tout a commencé en région Centre-Val de Loire avec les premières notes de Carmen, phénomène du genre, sous la direction du génial Clément Joubert et son équipe… La mission de l’association nationale de La Fabrique Opéra est de délivrer des créations d’opéras coopératifs pour promouvoir l’art lyrique auprès du plus grand nombre, dans différentes villes de France. Grâce à cette forme nouvelle de production, l’opéra n‘est plus un loisir élitiste mais bien un divertissement universel, accessible à tous, petits et grands. À Orléans, une œuvre par an a été ainsi représentée : La Flûte enchantée, Aïda, My Fair Lady, Faust, La Traviata et West Side Story ont succédé à Carmen. Grâce aux nombreux partenariats établis avec des établissements de l’enseignement technique et professionnel, de l’enseignement supérieur, des structures musicales, associatives et artistiques ou des structures pénitentiaires, La Fabrique crée les décors et costumes en impliquant de nouveaux publics dans la préparation, mais pas seulement ! Les bénévoles de l’association viennent nourrir tout au long de l’année des événements satellites du temps fort (le spectacle étant toujours donné au début du printemps), tels que des flash mobs, escape games ou conférences.

Cette année, Tosca est à l’affiche, représentant une main tenue sur une croix peinte en rouge. Ce drame d’amour et de mort (les deux faisant souvent la paire sur l’espace scénique) mais aussi de politique, est inspiré par la pièce de théâtre de Victorien Sardou, une pièce moderne et populaire. La musique de Puccini, « ardente » selon Clément Joubert, qui résume l’histoire ainsi : « Une diva, un peintre, amoureux, séparés par l’ignoble Scarpia, chef de la police à Rome en 1800. Tout est réuni pour que Puccini puisse laisser chanter l’amour, la passion, l’art, et le drame à tout un orchestre. » Là est le point de départ de la musique de Puccini : l’orchestre. C’est à L’Inattendu, l’orchestre dirigé par Clément Joubert, que revient la responsabilité de faire entendre par sa symphonie la douleur grandissante du peintre Mario Cavaradossi, amant de la cantatrice Floria Tosca et sauveur d’Angelotti, un prisonnier politique en fuite. La mise en scène, quant à elle, est signée par Didier Girauldon, artiste tourangeau pluridisciplinaire et cosmopolite qui est actuellement à la direction du département théâtre du Conservatoire d’Orléans.
Maintenant musique, maestro !

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Autres ARTICLES a lire
 

Signaler un commentaire

Enable Notifications Oui Plus tard