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LE GROUPE CATON étend sa toile

LE GROUPE CATON étend sa toile

Le groupe Caton inaugurait cette semaine un nouvel espace funéraire à La Chapelle-Saint-Mesmin. Pas une conséquence de la crise du Covid pour le leader des pompes funèbres en région, qui dit au contraire avoir dû augmenter ses dépenses ces derniers mois.
G.M
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On aurait pu croire que la crise du Covid avait profité à certains secteurs de l’économie, et en premier lieu à celui du funéraire. « Finalement pas tant que ça, minimise Gautier Caton, le patron de l’entreprise éponyme, pompes funèbres historiques dans la métropole. En région, la mortalité, en 2020, n’a été que de 6 % supérieure à une année normale. Alors oui, il y a eu un pic au mois d’avril 2020, mais passé cela, ce fut assez lissé. » Par contre, le spécialiste du funéraire a dû faire face à une augmentation de ses charges : masques, vitres en plexyglas… Bref, « du suréquipement sans subventions… » qui ont pesé sur l’entreprise, rappelle Gautier Caton. Le groupe en a quand même profité pour innover et investir dans le numérique, notamment via des retransmissions de cérémonies par écrans interposés. Cinquante mille personnes auraient ainsi suivi des obsèques de leur proche par ce canal depuis le début de la crise sanitaire.

Grosse période

Les contraintes sanitaires s’étant aujourd’hui assouplies, les spécialistes du funéraire ne sont plus soumis, aujourd’hui, à des restrictions en termes de jauge, bien que l’application des gestes barrières élémentaires reste toujours la norme. « Nous sommes en train de retrouver une activité normale », convient Gautier Caton, qui a d’ailleurs inauguré avec ses troupes un « nouveau centre funéraire à part entière » baptisé Rive de Loire, à La Chapelle-Saint-Mesmin. Un lieu qui regroupe plusieurs services : chambre funéraire, salle de cérémonie omni-cultes, recueil et espace convivial post-cérémonie. Caton avait déjà ouvert un équipement de ce type à Olivet, il en projette deux autres à Saran et Chécy afin de mailler tous les points cardinaux de la métropole. En projet également pour les mois à venir : l’ouverture d’un funérarium.

À plus court terme, le groupe s’apprête à connaître l’un des moments clés de l’année : la période de la Toussaint qui, traditionnellement, entre le 15 octobre et le 11 novembre, déclenche un mouvement de fleurissement des sépultures pour commémorer les défunts. En tous les cas, Caton continue son petit bonhomme de grand chemin, de celui qui mène jusqu’au bout des choses. Avec 200 collaborateurs, 43 agences et plus de 4 000 familles accompagnées, la mort lui va bien. Et cela dure depuis cinq générations. 

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