« Nous n’aurons que trois soirées de concerts au lieu de huit, mais tout de même six concerts à l’espace Ligéria, contre huit d’habitude, et vingt-deux concerts dans le off au lieu d’une grosse trentaine en temps normal… Le festival est donc plus court, mais toujours aussi riche » explique Boris Kurtz, directeur artistique du festival Jazz en Touraine.
L’événement, qui s’étend habituellement sur deux longs week-ends, est cette année condensé sur quatre jours : trois soirées du jeudi 17 au samedi 19 septembre, et la journée du dimanche 20 septembre où le Off se taillera la part du lion.
Repenser l’événement était une nécessité : « Les institutions (ville, département et région) continuent de nous soutenir financièrement, mais avec la Covid-19 notre budget sponsors privés a baissé de moitié. Et face aux conditions sanitaires incertaines, nous ne souhaitions pas non plus nous engager dans un événement trop lourd à porter et gérer au quotidien ».
La Covid-19 a également joué sur la programmation : fini les artistes américains ou latino-américains ! En quelques mois, l’équipe a rebattu ses cartes, tout en restant fidèle à ses exigences de qualité et diversité : « Nous gardons nos fondamentaux : des concerts de jazz et de musiques cousines ». Avec une nouveauté : le Magic Mirror n’étant pas installé cette année, c’est à Ligéria que s’enchaîneront chaque soir deux grands concerts.
Dès jeudi 17 septembre, la salle montlouisienne accueillera ainsi Tricia Evy et David Fackeure, puis le batteur Manu Katché en quartet (notre photo). Vendredi 18, gipsy jazz avec le Stochelo Rosenberg et Jermaine Landsberger quartet, ainsi que Sara Dowling (sous réserve). Enfin, samedi 19 septembre, le festival résonnera au son du jazz latino de Maë Defays et du jazz hip hop de Sly Johnson (connu de certains pour ses aventures du Saïan Supa Crew). Et dans le off, la fête se poursuit le dimanche !
Du jeu. 17 au dim. 20 sept. à Montlouis-sur-Loire et dans les communes partenaires. Programmation et billetterie sur www.jazzentouraine.com.