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Orléans se prend aux Jeux

Orléans se prend aux Jeux

Orléans accueillera-t-elle une épreuve des Jeux Olympiques de 2024 à CO’Met ? Depuis la semaine dernière, Thomas Renault, l’adjoint aux Sports, fait passer des messages en ce sens au Comité d’Organisation des JO parisiens...
Benjamin Vasset
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CO’Met sera-t-il devenu, dans un peu plus de deux ans, un site olympique ? Depuis une semaine, l’espoir est de nouveau de mise dans le tissu sportif orléanais. Depuis, en fait, le souhait dévoilé par le Comité d’Organisation des JO 2024 (COJO) de déplacer la phase préliminaire du tournoi olympique de basket à la Porte de Versailles, dans le gigantesque mais très impersonnel Hall des Expositions. Très vite, de nombreux basketteurs français, au premier rang desquels le presque Orléanais Evan Fournier, ont fait part de leur mécontentement en des termes assez crus, faisant presque planer la menace d’un boycott des Jeux de Paris si le COJO maintenait son projet. À Orléans, Thomas Renault, l’adjoint aux Sports, a vu une brèche s’ouvrir et lancé l’idée d’accueillir à CO’Met, qui sera terminé en 2023, ces matchs de la phase préliminaire du tournoi olympique de basket. L’élu a rapidement fait le buzz : au-delà de ses interventions dans les médias locaux, il a d’ailleurs été interviewé par L’Équipe pour acter sa proposition. 

Une vraie chance ?

Une semaine après cette annonce, Thomas Renault, sourire en coin, ne nie pas avoir aussi réalisé un coup de comm’. « Le point positif, c’est que cela a fait parler d’Orléans et de CO’Met, se réjouit-il. Ça participe de notre politique de rayonnement à travers le sport ». Cela étant, Thomas Renault et Romain Lonlas, conseiller municipal délégué aux grands événements, pensent aussi qu’Orléans a vraiment ses chances de voir les Jeux en 2024, peut-être avec l’épreuve de basket, mais plus sûrement à travers un autre sport individuel. Les deux élus rappellent ainsi qu’ils s’étaient déjà positionnés en début de mandat pour accueillir l’épreuve olympique de volley et avaient pour cela nettement augmenté les moyens alloués à l’équipe féminine de l’ECO-Volley. « Ce que nous disons et que nous répétons, c’est que nous pouvons être une solution technique et logique pour Paris 2024, insistent les deux élus orléanais. D’autant plus que le CIO a demandé des économies drastiques. Or, avec CO’Met, l’équipement sera déjà créé. » Pour autant, Romain Lonlas temporise : «Attention : on ne postule à rien. On met juste sur la table une proposition ». L’idée est en effet de ne pas brusquer les membres du COJO, et ne pas non plus leur donner l’impression qu’Orléans cherche à forcer le passage. Thomas Renault rappelle cependant, en sous-texte, que la Métropole et la Ville d’Orléans sont labellisées Terres de Jeux, ou que la mairie a lancé un Cercle des Ambassadeurs des JO pour faire mousser l’événement sur le territoire. D’ailleurs, les deux élus orléanais comptent sur ces « ambassadeurs », et notamment David Douillet, pour passer – aussi– les coups de fil qui pèsent. « Et puis, comme nous le faisons depuis deux ans, nous allons prendre notre bâton de pèlerin, avance Romain Lonlas. Parce que dans le sport, les relations humaines sont très importantes. Regardez : pour le Paris-Nice, c’est entre autres parce que je rencontre Christian Prudhomme, le directeur du Tour, dans un avion – Romain Lonlas est pilote de ligne, ndlr – que ça peut se faire ». Sur le dossier du tournoi olympique de basket, le président du COJO de Paris 2024, Tony Estanguet, a indiqué laconiquement mardi que « les choses avançaient plutôt bien ».

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