C’est à La Source que Serge Grouard a présenté la liste des « Orléanais au cœur ». « C’est la plus jeune des listes, avec une moyenne d’âge de 45 ans, dont 12 de moins de 30 ans, insiste l’ex-premier magistrat d’Orléans. Il y a 40 nouveaux visages. Je voulais également quelques élus qui puissent accompagner ce renouvellement. On a besoin de leur expérience. » Le candidat, soutenu par les LR et l’UDI, l’affirme : « Je voulais des compétences fortes. On a des défis à relever. Les trois quarts des colistiers ont un engagement associatif dans des domaines divers. Ce sont des gens qui connaissent leur sujet, car il faudra s’y mettre tout de suite. »
Des petits nouveaux pas inconnus
Parmi les fidèles, des élus des deux derniers mandats, comme Jean-Pierre Gabelle, Florent Montillot, Charles-Éric Lemaignen, Michel Martin, Béatrice Barruel, mais également Florence Carré, Philippe Barbier, Thomas Renault, Corinne Parayre, Nadia Labadie, Laurent Blanluet et Martine Hosri. Et côté petits nouveaux, des visages ne sont pas totalement inconnus non plus : certains ont même une expérience en politique, comme Frédéric Rose, ancien adjoint à la Sécurité à Saint-Jean-de-Braye de 2001 à 2008 ; Jean-Paul Imbault, ex-président de la Saint-Fiacre à Saint-Marceau et conseiller départemental, ou encore Laurence Cornaire, ex-candidate à la mairie de Chécy aux précédentes élections municipales.
On retrouve également des personnalités du monde économique, comme Pascal Tebibel, directeur de la prospective et des relations institutionnelles de Colas, candidat aux législatives de 2017. Dans la sphère économique et juridique, on trouve Romain Roy, ancien vice-président régional de la Jeune Chambre économique, ou encore le directeur général d’Orcom et expert-comptable Thibault Closset, mais aussi le dirigeant de la société de transports aux voyageurs Routair et Air Flash, Marc Chevallier, ainsi que l’avocate orléanaise Caroline Lemeur. Du côté des milieux associatifs et de l’insertion sociale, on reconnaît Corinne Geincheleau, présidente de l’association « Dyspraxique. Et alors », ou encore Natalie Lapertot, directrice de l’École de la deuxième chance à Orléans. Parmi les plus jeunes colistiers, on notera la présence d’Édouard Briais, étudiant à l’IAE ou encore celle de Fanny Picard, étudiante en droit, qui a représenté les étudiants au sein du conseil d’administration de l’université pendant deux ans.
S’il était élu, Serge Grouard a rappelé son engagement à ne pas cumuler les fonctions de maire et président de la Métropole. Pour le reste, nous n’en saurons pas plus. Quant à imaginer, en cas de victoire, l’hypothèse de retrouver aux postes d’adjoints uniquement des visages de la précédente mandature, le candidat assure qu’il y aura des « jeunes et des nouveaux qui auront des responsabilités. » Une hypothèse confirmée par un des colistiers, qui évoque également la possibilité de binômes et de passage de main en cours de mandat. « Il n’y a pas qu’un seul expert-comptable dans la liste… », dit-il en citant les Finances. Quant à une éventuelle fusion des listes, Serge Grouard a dit, lors de cette présentation, « ne prendre aucun engagement. »
