Régine Engström, la première préfète du Loiret et de la Région Centre-Val de Loire, a pris ses fonctions lundi. Une occasion pour elle de dévoiler ses priorités. « Ce sont celles de l’État : le Plan de relance et la résolution de la crise sanitaire. Cela passe par la vaccination pour un retour à une vie plus ouverte. Concernant le Plan de relance, dont l’un des volets est la transition écologique, je crois à une écologie pragmatique et conciliable avec l’économie. »
« Je n’ai pas trahi mes valeurs »
À 56 ans, Régine Engström n’a pas une carrière classique dans le milieu de la préfectorale. Passée par la Ville de Paris puis par le secrétariat général du ministère de la Transition écologique et par le groupe Nexity, cette ingénieure des ponts, des eaux et forêts estime que son parcours « est une force. On oppose trop souvent le public et le privé, alors que les bonnes solutions sont souvent co-construites. Lorsque je suis devenue directrice des partenariats et de la RSE chez Nexity, j’ai mis en application la loi sur la biodiversité… Je n’ai pas trahi mes valeurs ! » À ceux qui évoquent la crainte d’un conflit d’intérêt, la préfète rappelle qu’elle avait déjà été entendue par une commission de déontologie avant d’aller dans le privé. Par ailleurs, cette mère de trois enfants a également indiqué qu’elle s’inscrirait dans la continuité du travail de son prédécesseur, le préfet Pierre Pouëssel. Elle devrait rencontrer Serge Grouard cette semaine ainsi que d’autres élus, et compte se rendre par la suite dans les départements. Pour l’anecdote, si Régine Engström pense que la région Centre-Val de Loire a « un potentiel incroyable », ce n’est peut-être pas tout à fait un hasard : en effet, c’est dans le nord du Loiret, près de Yèvre-le-Chatel, qu’elle a passé toutes ses vacances lorsqu’elle était enfant. De quoi avoir déjà le cœur en Centre-
Val de Loire…
