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Le retour d’un grand match

Le retour d’un grand match

Samedi prochain, une régate sera organisée sur la Loire entre l’Aviron Club Orléans Olivet (ACOO) et le club RVM de Münster, ville jumelée à la cité johannique. La renaissance d’un événement historique qui avait disparu ces dernières années.
Benjamin Vasset
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Vous avez déjà vu à la télé la grande rencontre qui met face à face, sur la Tamise, les universités rivales d’Oxford et Cambridge ? En Grande-Bretagne, les Britanniques, qui adorent ces rivalités, sont fous de cette mythique course d’aviron qui oppose deux équipes de huit. Toute proportion gardée, une confrontation de ce type a déjà eu lieu sur la Loire, à Orléans : dans les années 80, elle opposait alors la Société Nautique d’Orléans (SNO) au club d’aviron de Münster, l’une des villes avec laquelle la cité johannique est (toujours) jumelée. « Je me rappelle avoir vécu ce moment, qui était très important pour nous, se rappelle Pascal Collet, président de l’Aviron Club Olivet Orléans (ACOO), descendant de la SNO. Je trouvais dommage que cette régate n’existe plus. » De fil en aiguille, et en mettant dans la boucle la mairie d’Orléans, le contact a été renoué avec le club d’aviron de Münster. Le résultat ? Ce samedi à partir de 14 h, des équipages orléano-olivétains se frotteront à leurs homologues allemands lors de quatre matchs d’aviron qui se dérouleront sur 800 m, près du quai Châtelet.

Aviron dans l’eau

« Nous avons toutefois voulu moderniser cet événement, de façon notamment à le rendre plus inclusif », explique Pascal Collet, dont le club compte en effet plusieurs adhérents souffrant de handicaps physique ou mental, comme le multiple champion de France Florent Coqueugniot, qui prendra d’ailleurs part à la course, samedi. Pour les rameurs de l’ACOO, cette rencontre revêtira un caractère assez exceptionnel, puisque ceux-ci ont en effet l’habitude de pratiquer leur sport favori sur le Loiret, un cours d’eau beaucoup plus calme que la Loire. « Le Loiret est un petit paradis pour l’aviron, quasiment sans vagues et sans bateau-moteur… explique Pascal Collet. Mais il est à peine assez compliqué quand on veut atteindre un plus haut niveau. » Le principal « défaut » du Fleuve royal reste quant à lui son instabilité originelle, mais surtout son niveau d’eau, qui peut rendre impossible la pratique de l’aviron à certaines périodes de l’année. Le 14 octobre, ce ne sera pas le cas, puisque sur la partie du fleuve sélectionnée pour réaliser cette régate, le niveau reste toujours acceptable. Peu de chances, donc, si vous assistez au spectacle, de voir les bateaux s’embourber dans la vase et rester coincés au milieu du lit…

En plus de renouer avec une histoire oubliée, l’événement permettra aussi de valoriser l’aviron, un sport dont ses pratiquants ne cessent de rappeler qu’il est 100 % écolo. Il mettra aussi en avant le club de l’ACOO – 200 licenciés – qui, selon son président, a pâti de la période Covid. Voilà donc plusieurs raisons d’aller jeter un coup d’œil samedi après-midi à cette régate qui, si l’essai est transformé, devrait être accueilli une année sur deux à Orléans, en alternance avec Münster.

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