Le texte relate un souvenir ému de l’enfant observant en cachette sa mère au piano. L’enfant est à la fois émerveillé par ce qu’il entend et stupéfait de surprendre dans un état de grâce celle qui est incapable de délicatesse, parole ou geste affectueux au quotidien. Il dresse un portrait à la fois élogieux et critique d’une femme mystérieuse qui n’arrive à vivre et « respirer » que lorsqu’elle se met au piano. Outre le rapport complexe entre la mère et l’enfant, cette pièce met en avant le pouvoir merveilleux, réconfortant, exutoire et essentiel de la musique dans nos vies.