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De nouveau, à livres ouverts…

De nouveau, à livres ouverts…

Depuis samedi, les librairies ont, comme de nombreux autres commerces, le droit de rouvrir. Avec l'approche des fêtes, où elles réalisent souvent le quart de leur chiffre d'affaires, plusieurs ont fait le choix d'une ouverture le dimanche, avec des horaires plus amples.
Gaëla Messerli
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« Nous sommes contents ! » C’est par ces mots simples que Sophie Todescato, libraire et gérante des Temps Modernes, à Orléans, évoquait vendredi dernier la réouverture de son commerce. Lundi matin, Véronique Boyer, la directrice de la Librairie Nouvelle, racontait également la joie qu’elle avait eu à retrouver ses clients le week-end dernier. « Eux-mêmes avaient du plaisir à venir choisir leurs livres ! », soulignait-elle. 

Il faut dire que la période de fin d’année est très importante pour les librairies : « notre métier est saisonnier, explique Sophie Todescato. Nous réalisons 25 % de notre chiffre d’affaires en novembre et en décembre. » « Le mois de décembre équivaut à trois mois d’activité dans notre secteur », ajoute Véronique Boyer. Si le click and collect a certes donné de l’activité aux librairies orléanaises pendant le confinement, cet outil n’a été qu’un pis-aller. « Cela apporte 20 % du chiffre d’affaires habituel et c’est usant, éclaire Véronique Boyer. Et puis, ce n’est pas notre métier tel que nous l’aimons. Nos clients viennent nous voir pour que nous leur suggérons des livres. « Dans une librairie, abonde Sophie Todescato, il y a aussi une part de lien humain qui permet notamment de remettre en question des choses, comme la théorie du complot, mais aussi la solitude. Une librairie, c’est aussi une chorégraphie, avec les clients qui s’y déplacent… »

Ouvertures élargies

Contrairement au premier confinement, Sophie Todescato a fait le choix de continuer à faire travailler ses deux salariés. « La différence tient qu’au premier confinement, il y avait un souci de distribution, nous devions travailler avec nos stocks. Cela n’a pas été le cas en novembre. » Il y a eu également les commandes des bibliothèques. « Elles étaient fermées pendant le premier confinement et doivent boucler leur budget en fin d’année. Certaines municipalités comme Orléans ont également voté des enveloppes pour 2021. » Employant 18 personnes, la Librairie Nouvelle a, elle, dû recourir au chômage partiel avant la réouverture, mais désormais, toute l’équipe est de retour. « Pour maintenir l’équipe, nous avons fait le choix d’arrêter la carte fidélité, qui représente financièrement deux emplois à temps pleins, précise Véronique Boyer. Nos clients le comprennent très bien. » 

Jusqu’à Noël, la Librairie Nouvelle a prévu d’ouvrir tous les jours (10h -19h), même le dimanche, jusqu’au 23 décembre. Les Temps Modernes ouvriront plus longtemps, notamment du jeudi au samedi (8h-19h30), ainsi que le dimanche, avec « une amplitude plus forte en se rapprochant des fêtes. »

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