Tom de Pékin – de son vrai nom Daniel Vincent – est très engagé dans la culture queer et LGBT. Il a notamment choisi son nom d’artiste en hommage au dessinateur Tom of Finland, icône de la culture graphique queer. Il entend par sa création rendre visible
l’homosexualité sous toutes ses formes, mais sans pour autant extraire l’homme de son environnement. L’homme fait partie de la nature et c’est dans ce cadre que Tom de Pekin le représente le plus souvent. Il s’inspire aussi de Nicolas Poussin, peintre des paysages et des scènes mythologiques que l’artiste a beaucoup admirées au musée du Louvr.e C’est sans doute pour cela aussi que l’homme est souvent représenté dans sa nudité, dans son dénuement face à cette nature omniprésente, comme dans un éden paradisiaque où rien n’est péché, et
surtout pas, l’homosexualité.
Au premier étage, une salle présente une série de paysages, intitulée « Lac sombre », ainsi qu’une autre plus colorée, « Poussinades », avec des œuvres inspirées de Nicolas Poussin. Le second étage est consacré à une série de dessins au graphite qui révèlent un travail d’orfèvre pour créer ces motifs grâce à ce jeu de pleins et de vides, de dégradés de gris, d’ombres et de lumières. On peut y voir aussi des films de Tom de Pekin réalisateur. Sur deux étages et en quelque 200 œuvres, le tableau de Pekin est complet !
L’exposition est complétée au rez-de-chaussée par les créations d’une vingtaine d’élèves de l’École supérieure d’art et de design de Tours (ESAD-TALM) réalisées à dans le cadre d’ateliers-rencontres avec Tom de Pekin.
+ d’infos
Tom de Pekin à l’hôtel Goüin, jusqu’au 26 février ; 25 rue du Commerce à Tours ; ouvert du mercredi au dimanche de 14h à 18h ; entrée libre.