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Valérie Garnier, Le haut du panier !
Portrait

Valérie Garnier, Le haut du panier !

La nouvelle entraîneure du Tours Métropole Basket a connu les sommets internationaux avec l’équipe de France féminine comme avec Bourges. Mais c’est la première fois qu’elle entraîne une équipe de garçons, à Tours, dans un club ambitieux mais qu’elle doit d’abord remettre sur de bons rails après un début de saison raté. Le challenge lui plaît. Rencontre avec une compétitrice-née !
Patrice Naour
9 janvier, Jour de sa naissance en 1965
 
1995, Débuts d’entraîneure à Carqueiranne
 
2015, 17, 19, 21, Vice-championne d’Europe avec la France

On avait déjà un champion olympique à Tours (Pascal Foussard, directeur général du TVB, vainqueur des JO de Tokyo en tant que manager de l’équipe de France aux JO de Tokyo 2021), mais avec l’arrivée de Valérie Garnier comme coach du TMB, c’est une autre pointure internationale qui vient gonfler les rangs des talents du sport tourangeau. Il ne faut pas s’y tromper : l’entraîneure d’une équipe nationale qui a décroché, pour ne parler que de son palmarès avec l’équipe de France, quatre médailles d’argent aux championnats d’Europe et une médaille de bronze aux JO en 2021, c’est du très haut niveau car, quel que soit le sport, le genre de l’équipe entraînée, pour monter sur le podium d’une compétition internationale, il faut maîtriser son sujet ! Et on ne parle pas de son palmarès en club, long comme le bras d’un pivot de 2 mètres… « J’ai la chance d’avoir fait le tour du basket féminin, d’avoir entraîné de grandes équipes comme Bourges ou Fenerbahçe en Turquie, raconte-t-elle aujourd’hui. J’aurais bien continué à la tête de l’équipe de France jusqu’aux JO de 2024 à Paris, ça aurait été une forme d’aboutissement mais les dirigeants en ont décidé autrement. Après les JO de Tokyo, je me suis retrouvée sur le marché. J’ai eu deux contacts sérieux avec l’équipe nationale du Canada et avec le Galatasaray d’Istanbul, mais ça ne s’est pas fait. J’avais annoncé à mon agent que le basket masculin m’intéressait, que j’étudierais avec attention les propositions s’il y en avait… »

Et celle du TMB, mal embarqué cette saison après sa descente de pro B, est arrivée début décembre. Elle a pris la balle au bond car pour elle aussi, il s’agit de rebondir « J’étais prête à entraîner les garçons, je regarde beaucoup le basket masculin, je suis ce qui se passe, c’est le même sport que pour les filles, avec évidemment une intensité, une vitesse, un engagement différents mais le jeu reste le même. Et puis la proposition venait de Tours, un club sérieux avec un projet ambitieux, je n’aurais pas accepté n’importe quel club… » Et pour la compétitrice qu’elle est, forcément, relever le défi proposé par le TMB de remonter prochainement en Pro B ne se refuse pas… « Déjà on va commencer par essayer de faire une seconde partie de saison plus conforme aux ambitions du club, mais je suis aussi venue pour le projet, le club est ambitieux et j’ai de l’ambition, j’ai encore faim de victoires, l’envie est là, c’est vraiment un beau challenge à relever, une nouvelle histoire à construire qui peut être très belle… » Réussir à la tête du TMB ferait une jolie ligne supplémentaire sur son impressionnant CV…

Une première à la tête d’une équipe masculine

Après une honnête carrière de joueuse professionnelle de 1983 à 1994 à Mirande, Aix-en-Provence et Strasbourg, ponctuée de 61 sélections en équipe de France, Valérie Garnier est devenue entraîneure à Carqueiranne où cette native de Cholet a élu domicile. À partir de 2002, elle retrouve l’élite à la tête du club de Lattes-Montpellier jusqu’en 2005. Sa carrière est lancée : elle enchaîne au Temple-sur-Lot (2005-2008), Toulouse (2008-2011), Bourges (2011-2017) et Fenerbahçe (2017-2019). Parallèlement, elle devient coach adjointe de l’équipe de France en 2012 avant de devenir n°1 en 2013, pendant huit ans ! Au passage, elle remporte trois titres de champion de France avec Bourges, deux titres avec Istanbul, cinq médailles d’argent aux Championnats d’Europe dont une comme adjointe, et une médaille de bronze aux JO de Tokyo en 2021. Pas mal, même si l’absence de titre européen reste un regret pour elle comme pour le basket français.

L’épisode douloureux de son éviction de l’équipe de France évacué, elle rebondit à Tours. Une ville où elle n’arrive pas totalement en terrain inconnu. « J’ai passé six ans à Bourges, j’ai eu l’occasion de venir me balader à Tours et j’ai toujours ma famille à Cholet où j’ai passé Noël, donc je savais où j’arrivais, mais je ne suis pas là pour faire du shopping en ville, le plus important, c’est ce qui se passe à
Monconseil, et nous avons un gros boulot à accomplir pour remettre l’équipe d’aplomb, mais je dispose de très bons joueurs à tous les postes, il y a de quoi bien faire… »

L’opération redressement a plutôt bien commencé avec trois victoires face à Berck, Poitiers et le Pôle national pour ses trois premiers matchs avant et après les Fêtes. 2023 devrait être l’année du rebond pour le TMB mais aussi pour sa coach !

 

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