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Marcelo Fronckowiak Volley ouvert sur le monde
Portrait

Marcelo Fronckowiak Volley ouvert sur le monde

Avant de poser ses valises à Tours, l’entraîneur du TVB a fait de nombreux allers-retours entre le Brésil, son pays d’origine, et l’Europe où il a entraîné en Russie, en Italie et en Pologne. Aujourd’hui, il se sent bien sur les bords de Loire et veut s’inscrire dans la durée au TVB. Ça tombe bien, c’est réciproque : après une première saison ponctuée par trois finales perdues, le club a prolongé son contrat de trrois ans jusqu’en 2026 pour fidéliser ce globe-trotter.
Patrice Naour
14 mars 1968, Naissance à Porto Alegre
 
1982, Il prend conscience qu’il peut devenir joueur de volley
 
2003-2004, 1ers titres de champion au Brésil

Marcelo coche beaucoup de cases pour s’inscrire dans le projet et aider le club à grandir encore, quand on a un entraîneur de cette qualité, qui s’investit autant, il faut le garder. Et même si on n’a rien gagné la saison passée, on a fait trois finales, il ne faut pas l’oublier… » Les explications de Pascal Foussard, le directeur général du TVB, pour justifier la prolongation de son entraîneur jusqu’en 2026, à peine un an et demi après son arrivée, sont sans ambiguïté : le TVB est tombé sous le charme du coach brésilien et le coup de foudre est réciproque parce que Marcelo Fronckowiak a aussi très envie de s’inscrire dans la durée et de rester à Tours le plus longtemps possible. « J’aime la ville, j’aime le club, j’aime la France, j’aime la région avec les châteaux de la Loire, l’histoire, le patrimoine, et un peu le vin aussi, lance-t-il dans un éclat de rire. Car l’homme est chaleureux, avenant, souriant, parle parfaitement le français, comme l’anglais, ce qui dans le volley d’aujourd’hui est indispensable. On comprend mieux en le rencontrant pourquoi tout le monde est tombé sous le charme de ce globe-trotter du volley originaire de Porto Alegre dans le sud-est du Brésil, près de l’Uruguay, une région où le climat est plus proche de celui de la pampa argentine que de l’Amazonie. « Mon père était artiste-peintre et me parlait souvent de la France, sa culture, ses grands artistes et j’ai toujours eu envie de découvrir votre pays. À l’école ce n’était pas top mais j’étais bon en français, un signe non ? Quand j’en ai eu l’opportunité de venir entraîner en France, on a bien réfléchi avec ma femme, on avait deux jeunes garçons, mais on s’est dit que leur faire découvrir une autre culture, une autre langue ne pouvait qu’être positif, j’ai donc accepté la proposition d’entraîner Tourcoing…. »

Trois fois champion du Brésil !

Et oui, car il ne vit pas à Tours sa première expérience française : entre 2004 et 2008, il a porté le club de Tourcoing au sommet du volley français. Auparavant, il avait déjà connu la consécration dans son pays avec deux titres en 2003 et 2004 pour ses premières années comme entraîneur du club de l’université luthérienne du Brésil, ULBRA, situé à Canoas dans la banlieue de Porto Alegre. Mais l’envie d’ailleurs était irrépressible. « Le Brésil était une grande terre d’immigration au 20e siècle, j’ai des arrière-grands-
parents italiens du côté de ma mère et polonais du côté de mon père, d’où mon nom. Je crois que ça m’a donné une vision du monde plus ouverte et l’idée de venir travailler en Europe m’intéressait, même dans le froid de Russie ou de la Pologne car, chez nous, l’hiver il peut faire aussi très froid. J’ai toujours été bien accueilli dans tous ces pays, et c’est encore le cas ici… »

Après sa première expérience française, Marcelo enchaîne les allers-retours entre le Brésil et l’Europe où il entraîne Krasnodar (Russie) en 2014, Vibo Valentia (Italie) en 2018 puis Lubin (Pologne) de 2019 à 2021 d’où il est arrivé au TVB. En même temps, de 2017 à 2019, il s’approche même du Graal suprême, le poste de sélectionneur de l’équipe du Brésil, l’une des deux ou trois meilleures sélections du monde ! Il est adjoint, tout se passe bien, il supplée même Renan Dal Zotto comme coach n°1 sur certaines compétitions. « J’ai eu cet honneur, je n’ai jamais autant travaillé de ma vie et je n’ai pas démérité. Mais fin 2019, il décide de changer son staff et la porte se referme devant moi. J’aime mon pays, le volley, c’est ma vie et entraîner le Brésil, c’est un grand honneur… J’avais le cœur brisé, mais je suis reparti de l’avant… » Et s’est replongé dans le travail, comme toujours. « C’est l’une de ses caractéristiques, c’est un énorme bosseur, il ne s’arrête jamais, il faut plutôt le freiner que le pousser », concède Pascal Foussard. C’est aussi cette qualité qui a séduit le TVB où l’on sait pouvoir s’appuyer sur ce coach baroudeur pour viser plus haut…

 

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