Lors du dernier Conseil lundi 8 novembre, l’opposition a présenté un amendement proposant l’allocation
d’un budget de 100 000 -¬ pour lui donner les moyens de fonctionner. Il a été repoussé par la majorité
mais le débat n-est pas clos, il se poursuivra lors de la conférence des maires le 22 novembre.
Par 42 voix contre et 38 pour, l’amendement proposant le vote d’un budget de 100 000 -¬ pour le groupe des 37 élus de l’opposition « Reconstruisons ensemble la Métropole » a été repoussé. Certains maires de petites communes membres de la majorité se son émus d’un tel montant. « Cela ne représente que 0,04 % du budget de la Métropole alors que nous représentons 45 % des habitants, a argumenté Patrick Lefrançois, maire de Notre-Dame-d’Oé et chef de l’opposition. Je ne vois pas pourquoi la Métropole échapperait à l’expression du pluralisme comme cela se fait dans toutes les collectivités, à Tours, au Département ou à la Région où vous êtes élu, Monsieur le Président, et où l’opposition a les moyens de travailler, a-t-il aussi lancé à l’adresse de Frédéric Augis. Celui-ci a répliqué qu-aucune ligne budgétaire n-était prévue dans le budget cette année mais que ce point serait étudié lors de la prochaine conférence des maires le 22 novembre en précisant qu-il « ne fermait pas la porte » à une telle demande. L-ancien maire de Tours, Christophe Bouchet, l’a invité à y répondre favorablement car « la démocratie n-a pas de prix ».Effectivement, il est d’usage que les groupes d’opposition se voient allouer un budget de fonctionnement, ne serait-ce que pour rémunérer des collaborateurs afin de réaliser au quotidien ce travail d’opposition. C-est le cas à Tours, par exemple, où les deux groupes minoritaires disposent chacun d’un collaborateur. Mais rien dans les textes n-oblige une collectivité à doter l’opposition d’un budget de fonctionnement. Le code des collectivités prévoit uniquement la mise à disposition d’un « local administratif, du matériel de bureau et la prise en charge des frais de documentation, de courrier et de télécommunications ».Pas de quoi en effet faire vivre un groupe de 37 élus dans une Métropole digne de ce nom ! La balle est à présent dans le camp des maires..