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Les futurs bus au gaz habillés pour l’hiver prochain !

Les futurs bus au gaz habillés pour l’hiver prochain !

Ils ne rentreront en service qu’en novembre prochain, en provenance de l’usine Scania d’Angers, mais les 45 futurs bus au gaz ont déjà dévoilé leur livrée aux tons écolos dessinée par l’agence Yellow Window. Un changement d’habillage qui a aussi des bienfaits économiques et environnementaux. Explications.
Rédaction

Le service Fil Bleu ne changera pas de nom mais les nouveaux bus passent au vert ! En tout cas une touche de vert vient habiller la caisse à dominantes gris et noir, largement vitrée, des futurs bus à gaz assemblés dans l’usine Scania d’Angers. Les bandes vertes à l’avant et blanches à l’arrière affichées sur les portes viennent aussi en rappel des bandes du tramway inspirées de Buren. Les premières unités commenceront à être livrées avant l’été, à partir de juin, pour permettre, entre autres, aux chauffeurs de les prendre en main, et les bus circuleront à partir de novembre. Quinze seront livrés en 2022 puis quinze autres en 2023 et enfin, les quinze derniers, articulés ceux-là, en 2024. Ils viendront remplacer les bus les plus anciens de la flotte du réseau Fil Bleu qui compte près de 200 véhicules en totalisant les navettes Fil Blanc également.

L’objectif de ce nouveau design vise aussi à réaliser des économies sur la maintenance des bus. « Nous avons souhaité réaliser des choix forts et exemplaires du design et des matériaux employés en supprimant au maximum les adhésifs et en optant pour une peinture plus écologique », a ainsi expliqué Wilfried Schwartz, président du Syndicat des Mobilités de Touraine qui délègue l’organisation du réseau Fil Bleu à l’entreprise Kéolis. Concrètement, en cas de retouches – qui sont très fréquentes sur les bus –, cette nouvelle livrée engendre une réduction de 50 % du temps d’intervention et de 30 % des coûts. Ce qui n’est pas négligeable sur la durée de vie d’un bus comprise entre quinze et vingt ans pour près d’1 million de kilomètres parcourus.

Économies de carburant

Ces bus au gaz naturel compressé que l’on peut déjà voir circuler dans les villes voisines d’Angers et du Mans, coûtent environ 230 000 € l’unité contre 310 000 € pour un bus électrique et 800 000 € à l’hydrogène. Ce qui explique qu’il est difficile aujourd’hui d’investir dans un parc à hydrogène, tant le coût est largement supérieur et les délais d’amortissement trop longs. En revanche, le gaz naturel compressé permet de réaliser aussi près de 10 000 € d’économies par an et par bus sur le carburant par rapport au diesel. Evidemment, les émissions de particules et de CO2 sont largement réduites.

Pour accueillir ces nouveaux véhicules, il faut aussi transformer le parking des bus Kéolis à Saint-Pierre-
des-Corps en aménageant des pompes individuelles sur les places de parking de chaque bus au gaz pour permettre la recharge nocturne alors qu’aujourd’hui tous les véhicules passent à la pompe commune. Coût des travaux : 6,5 M€ qui viennent s’ajouter au 15 M€ consacrés à l’achat des véhicules.

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