Les points clés à retenir
– Le coût de cette 2e ligne est évalué à 500 M€, comprenant la réalisation technique (plateforme et matériels) pour 360-370 M€ auxquels il faut ajouter les acquisitions foncières et aménagements urbains sur les 15 km de tracé pour un montant de 130-140 M€.
– Un terminus à La Riche au-delà du périphérique côté ouest donc, avec un parking relais de 283 places.
– Un terminus à Chambray, quartier de la Papoterie, sur la route de Loches, au-delà du lycée agricole. Le tramway dessert donc l’hôpital Trousseau mais va bien au-delà. À cet endroit, un parking relais de 420 places plus une emprise foncière supplémentaire en prévision de la construction d’un 2e centre de maintenance si besoin lors de la réalisation de la 3e ligne (branche de Saint-Pierre-des-Corps).
– 0Entre les deux, 15 km de ligne, 27 stations, 30 km d’aménagements cyclables tout au long de la ligne.
Les quartiers traversés
Sur La Riche, le tracé part du périphérique, remonte la rue de la Mairie jusqu’à la mairie puis virage à droite direction le nouveau quartier du Plessis-Botanique en construction actuellement (1 200 logements ; tout droit vers l’est, entrée dans Tours, jusqu’au boulevard Tonnellé.
Dans Tours, le tracé dessert le quartier Maryse-Bastié puis virage à gauche direction le futur quartier des anciennes casernes Beaumont-Chauveau ; un virage à gauche pour contourner le site de l’université, un petit crochet par la rue du Plat d’étain pour arriver place Rabelais puis cap sur le boulevard Béranger via la rue Giraudeau pour revenir sur la place Jean Jaurès
et la gare.
Après le tronçon commun avenue de Grammont, le tracé continue tout droit direction le Lac puis virage à gauche pour un U dans le quartier des Fontaines qui sera largement parcouru ; ensuite le tracé n’emprunte pas l’avenue de Saint-Avertin comme envisagé un moment mais une voie parallèle pour remonter sur l’Alouette et la Bergeonnerie, autre quartier excentré de Tours ainsi desservi ; idem pour la remontée vers l’avenue de Bordeaux : elle ne se fait pas par le bois de Grandmont, la pente étant trop raide mais, après la Bergeonnerie, la jonction avec l’avenue de Bordeaux se fait au niveau du campus de Grandmont puis direction l’hôpital Trousseau via l’avenue de Bordeaux jusqu’au carrefour avec la route de Loches
Sur la commune de Chambray, le tramway trace tout droit pendant 3 km, remontant l’avenue de la République puis la route de Loches jusqu’au rond-point de la Papoterie en lisière de la ville.
Les modifications par rapport au tracé initial de fin 2018
ZAC Beaumont-Chauveau : le tracé initial prévoyait un retour vers la place Rabelais par la rue du Plat d’Étain ; la nouvelle équipe élue à la Métropole privilégie un passage au milieu du nouveau quartier pour conserver un axe routier rue du Plat d’Étain.
Boulevard Béranger : plusieurs options étaient possibles, voire même l’étude d’un autre tracé plus au nord via la rue des Tanneurs pour sauvegarder les arbres du mail. L’option retenue entérine l’installation de la plateforme sur les voies nord du boulevard, le sud étant réservé aux voitures en double sens et le mail central étant conservé pour les marchés aux puces et aux fleurs notamment. Avec cette option, une trentaine d’arbres sur les 200 que compte le mail seront abattus.
Le point chaud : la place Jean-Jaurès
L’ancienne équipe municipale privilégiait un raccordement à la ligne actuelle au niveau de la gare via la place de la gare, le tracé continuant sur le boulevard Béranger au-delà de la place Jean-
Jaurès puis virage à droite pour remonter à la gare en longeant le Grand Hôtel jusqu’à la station actuelle.
La nouvelle équipe municipale opte pour un tracé qui emprunte la place Jean-Jaurès pour rejoindre la ligne actuelle jusqu’à la gare. Cela entraînera une refonte totale de la place Jean-Jaurès, pour laquelle le maire Emmanuel Denis entend organiser une grande concertation avec la population afin d’imaginer la future place Jean-Jau. Un concours d’architectes devra ensuite avoir lieu pour donner naissance à cette place imaginée par les Tourangeaux. Une place qui perdra au moins une de ses fontaines, – celle située à l’ouest – pour laisser place au tramway ! Un sacrilège selon l’ancien maire qui parle d’une « manipulation génétique de l’identité tourangelle » si l’on touche à ces fontaines et aux jets d’eau qui « constituent la carte postale de la ville »
Une réponse
- Hors de questions de toucher aux arbres et encore moins aux fontaines. Mais ils se prennent pour qui, ils sont tombés sur la tête.