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Le label Grand bœuf de Touraine se développe

Le label Grand bœuf de Touraine se développe

Lancé l’été dernier par le Département en partenariat avec la Chambre d’agriculture, ce label destiné à valoriser la production d’une viande de qualité localement a été adopté par les éleveurs : ils sont aujourd’hui vingt-six à avoir souscrit à la charte de qualité contre trois il y a quelque mois…
P.N.
AGRICULTURE

Il faut les voir, les élèves du collège Montaigne, quand on leur sert ce lundi 2 mai du bœuf made in Touraine avec des frites : sur le coup, il s’agit d’un plat comme un autre, mais quand on leur explique l’intérêt pour eux comme pour les éleveurs d’entretenir une filière locale, ils comprennent qu’il y a quelque chose qui se joue là, dans leur assiette. C’est pour les sensibiliser à cette nouvelle filière de qualité que le Département a organisé la première semaine de mai une mini-tournée dans quatre collèges (Montaigne à Tours-Nord, Amboise, L’Île-Bouchard et Bourgueil) afin de mieux expliquer aux collégiens ce qui se cachait derrière ce label Grand Bœuf de Touraine.
« Pour beaucoup d’enfants, le repas du midi est souvent le plus complet et équilibré de la journée, il ne faut pas le perdre de vue, explique Judicaël Osmond, vice-président du Département aux collèges, à la politique éducative et à la jeunesse. C’est pour cela que nous avons une responsabilité dans la qualité des menus servis. Plus nous développerons des filières locales de qualité et plus nos enfants auront une alimentation de qualité… »

Le veau bio et le roi rose pour bientôt

Un objectif évidemment partagé par Alain Anceau, le vice-président chargé de la transition durable du territoire, de la transition énergétique et du plan alimentaire qui a initié à ce titre ce label Grand Bœuf en partenariat avec la Chambre d’agriculture d’Indre-et-Loire. « Moins d’un an après le lancement du label, tout le monde a répondu présent : les éleveurs bien sûr mais aussi les représentants de la Chambre d’agriculture et les personnels du Conseil départemental qui se sont investis pour que cette nouvelle filière se développe, car il s’agit bien d’une démarche soutenant toute la filière en rémunérant mieux les éleveurs en échange de leur engagement pour le bien-être et
l’alimentation des animaux… 
»

Le cahier des charges du label impose en effet une alimentation sans OGM à partir d’aliments d’origine végétale et prévoit que les bêtes soient abattues à proximité (en l’occurrence à l’abattoir de Vendôme) selon des techniques limitant la souffrance animale, ce sur quoi l’abattoir s’est aussi engagé.

Aujourd’hui le groupement compte 55 membres : les 26 éleveurs qui ont adhéré au label mais aussi les collectivités (dont la plus importante, la Ville de Tours) et des établissements comme des EHPAD et des lycées qui, comme le Département, veulent s’approvisionner en viande rouge auprès de cette filière afin que de plus en plus de Tourangeaux mangent de la viande locale de qualité.

Deux labels pour le veau bio élevé sous la mère puis pour le roi rose de Touraine sont aussi en préparation afin de capitaliser sur ces filières de qualité « made in Touraine »

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