Des modifications pourraient être apportées sur des détails, mais ce schéma ayant été établi en concertation avec l’ensemble des communes, il ne devrait pas connaître de changements importants. Parmi les points de blocage, on sait que le franchissement du pont d’Arcole sur Le Cher, entre Tours et Saint-Avertin, posait problème. Depuis la fin du confinement de 2020, une voie de ce pont est réservée aux vélos, ce qui réduit de quatre à trois le nombre de voies pour les véhicules motorisés. Même s’il reste encore les six voies de l’autoroute voisine (ce qui fait 9 voies au total pour les véhicules), certains souhaitent que le pont soit rétabli en 2×2 voies pour les véhicules à moteur. Il est donc envisagé la construction d’une passerelle dédiée aux vélos. Idem sur le pont de Saint-Cosme qui permet à la rocade de franchir la Loire à l’ouest de Tours. Là encore, la solution envisagée pour assurer la continuité des itinéraires entre les deux rives de la Loire, sans forcément passer par le centre de Tours, est la construction d’une passerelle attenante au pont. Cet équipement inauguré il y a à peine dix ans aurait pu, aurait dû être pensé déjà à l’époque pour les vélos mais ça n’a pas été le cas…
Des investissements à réaliser aujourd’hui donc, alors que les politiques des mobilités font toute leur place aux cyclos. Ce qui n’était pas le cas il y a une décennie. Mais est-ce la priorité ? Parce que, dans le cadre d’arbitrages budgétaires inévitables, on ne pourra pas tout faire. Et l’objectif de ces politique publiques, est bien d’augmenter les déplacements à vélo, pour réduire l’usage de la voiture certes, mais surtout les émissions de gaz à effets de serre qui impactent le changement climatique. Plus de vélo oui, mais dans le cadre d’une stratégie bien définie !