Déchargé de sa délégation de vice-président à la transition énergétique et écologique à la Métropole depuis la mi-mars et le retour dans l’exécutif métropolitain des élus de la majorité de Tours, Benoist Pierre a rapidement trouvé de quoi occuper son temps libre, si toutefois il en avait. « Mais le lancement de l’association n’est pas lié au fait que je ne suis plus vice-président à la Métropole, explique celui qui a aussi quitté récemment le parti présidentiel Renaissance pour rejoindre Horizons, le parti de l’ancien Premier ministre Édouard Philippe. Le projet de l’association remonte au mois de novembre dernier et les statuts ont été déposés il y a huit mois. Mais à trois ans des élections municipales, il nous a semblé qu’il était temps de s’organiser pour aller à la rencontre de nos concitoyens et voir ce qu’ils attendent de la politique localement. » À mi-mandat, le timing semble en effet être le bon. Même s’il est encore trop tôt pour parler des municipales 2026 et affirmer que cette nouvelle association débouchera sur une liste.
« Réactiver la politique de proximité »
« Je m’engage pour Tours » se veut une association transpartisane rassemblant des élu(e)s et ancien(ne)s élu(e)s de différents partis (PS, Territoire de Progrès, Modem, Renaissance, Horizons, LR, etc.), mais aussi des acteurs du monde associatif et de l’entreprise. Parmi ses membres fondateurs Barbara Darnet-Malaquin, conseillère départementale qui vient aussi de rejoindre la parti Horizons, Éric Perdriat, délégué départemental du Modem 37, ou encore Jean-Jacques Place, ancien adjoint aux Sports de Jean Germain issu du parti Renaissance. « Nous voulons rassembler toutes les bonnes volontés de la droite modérée à la gauche modérée pour créer une dynamique dans le cadre d’une démocratie citoyenne, explique Benoist Pierre. Il est beaucoup question avec la municipalité actuelle de concertation et de co-construction, mais ce n’est que de l’affichage, les Tourangeaux ne sont pas consultés et surtout pas écoutés. Nous, ce que nous voulons, c’est repartir de la base en allant à la rencontre des citoyens pour leur demander quels sont sont leurs attentes et leurs besoins. » Cette « prise de pouls » prendra différentes formes, avec des réunions publiques, des visites dans les quartiers ou des ateliers participatifs. « Nous voulons avancer en étant à l’écoute de nos concitoyens… » Et évidemment, toutes les bonnes volontés sont les bienvenues afin de « réactiver la politique de proximité » en rejoignant l’association « Je m’engage pour Tours » qui tiendra des réunions mensuelles pour commencer, mais qui entend bien accélérer le mouvement si les Tourangeaux adhèrent à la démarche…
