Reçus trois sur six ?

Rassemblement National.

Benjamin Vasset


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Le Rassemblement national présentera sans surprises des candidats dans les six circonscriptions du Loiret. Leur officialisation a un peu tardé mais depuis lundi, le compte y est. Après les bons scores obtenus par Marine Le Pen lors de la dernière présidentielle dans le département, le parti pense qu’il peut gagner trois circonscriptions : la 4e, dans le Montargois, est ciblée en priorité. Le candidat investi par le RN, Thomas Ménagé, aura certes face à lui la tête d’affiche de ces élections dans le Loiret, l’ancien ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer, mais il bénéficiera aussi d’une division à droite pour succéder au baron local, Jean-Pierre Door. Les troisième et cinquième circonscriptions du Loiret sont elles aussi, à un degré moindre, dans le collimateur du Rassemblement national : Mathilde Paris, la secrétaire départementale du parti, et Valentin Manent auront l’occasion de créer la surprise dans ces territoires. Les première, deuxième et sixième circonscriptions, tenues actuellement par les députés de la majorité sortante, sont moins atteignables pour le RN : elles mordent en effet sur une grande partie de la métropole et de l’aire urbaine d’Orléans, moins favorable aux idées lepénistes. D’ailleurs, les candidats investis par le Rassemblement national dans les première et deuxième « circos » ne sont pas tout à fait des régionaux de l’étape : François-Valbert Elie (1re), bien que travaillant dans le sud Loiret, est encore élu dans l’Essonne, tandis qu’Elodie Babin (2e), candidate sur la deuxième, habite en Eure-et-Loir. Le signe d’une difficulté à trouver des candidats locaux ? Les cadres du Rassemblement national disent avoir privilégié des militants avec un certain historique plutôt que des nouvelles têtes moins méritantes… et sans doute moins référencées. Exception à cette règle : la jeune Carla Boubekeur a été choisie pour représenter le parti dans la 6e circonscription. Même s’il ne rêve pas d’une majorité à l’Assemblée nationale, le RN aimerait a minima y avoir un groupe parlementaire (20 élus), voire y faire rentrer une soixantaine de députés, « ce qui nous permettrait de pouvoir saisir le Conseil constitutionnel », explique Mathilde Paris. « Le contexte nous est plus favorable qu’en 2017, juge cette dernière. Il y avait alors eu une vague macroniste très forte et des départs importants chez nous, comme Marion Maréchal. Il y a aujourd’hui beaucoup de déception liée au quinquennat et, du coup, un vrai intérêt pour les législatives. » Quant à la Nupes, Mathilde Paris balaye sa concurrence : « c’est une alliance contre-nature, avec des candidats d’extrême-gauche qui défendent le wokisme, le racialisme et l’indigénisme. Certains élus PS sont très mal à l’aise face à cela. Il y aura très vite des divisions ».

 

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