Catherine Jacob, grandiose dans le rôle-titre de la pièce Agathe Royale à Orléans | Tribune hebdo - L'actualité du Loiret et de l'Indre et Loire
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Catherine Jacob, grandiose dans le rôle-titre de la pièce Agathe Royale à Orléans

Catherine Jacob, grandiose dans le rôle-titre de la pièce Agathe Royale à Orléans

La comédienne Catherine Jacob revient à Orléans pour tenir le rôle-titre de Agathe Royale, une pièce mise en scène par Christophe Lidon. La première aura lieu ce jeudi soir.
A.B
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C’est Jean-Benoît Patricot, l’auteur de la pièce, qui m’a contactée pour jouer le rôle principal et, lorsque je l’ai lue, je l’ai transmise à Christophe pour avoir son avis, il m’a dit : on le fait ! », raconte Catherine Jacob, témoignant de la confiance qu’elle porte en son ami et directeur du CADO. C’est la cinquième fois que l’actrice se déplace à Orléans en vingt ans, mais cette fois-ci, « le travail est différent ». Il s’agit d’une pièce portée par deux personnages et qui s’ouvre sur une représentation dite tragique mais qui va être rapidement interrompue par un tas de parasitages : des gens en retard, des portes qui claquent, des raclements de gorge particulièrement sonores, le tout, évidemment, enregistré. Ces interventions vont perturber la représentation et vont, au fur et à mesure, devenir une vraie révélation pour l’actrice qui va changer de cap(e). « On sait déjà qu’il y aura de vrais toussotements et sonneries de téléphone, précise l’actrice, sans détours, on va justement les mettre en face du problème ! » Agathe Royale offre à Catherine Jacob un rôle prenant (tous les rôles le sont), créé à force des répétitions très denses et face à Brice Hillairet, le jeune homme épatant et directif qui lui donne la réplique. Mais la comédienne prévient les spectateurs, si d’aventure ils s’imaginent que la pièce est le lieu d’une catharsis pour des professionnels mécontents : « Agathe Royale a été écrite par un auteur, ce n’est pas un documentaire sur les acteurs ! » Et, poursuivant sur sa lancée avec la franchise qu’on lui connaît : « Si les comédiens sont embêtés par quelque chose de la part du public, ils n’ont qu’à le dire eux-mêmes ! Après tout, il y en a qui veulent mourir sur scène, et d’autres pas. Ils jouent simplement. » La pièce s’ouvre sur une scène jouée par Médée et son fils Médos, plongeant tout de suite les spectateurs dans le bain tragique grâce aux costumes de Chouchane Abello-Tcherpachian… Bain qu’il va vite quitter !

Dix représentations sont programmées, l’occasion pour notre interlocutrice de profiter la ville johannique qu’elle adore : « J’ai mon p’tit circuit de p’tits magasins dits de bouche, de jolis endroits très raffinés, autour des Halles. J’aime le charme des rues d’Orléans, grâce auquel je voyage dans le temps. » Mais elle ne partagera pas ses bonnes adresses, elle n’a tout simplement pas le temps d’aller au restaurant.

Projets futurs

En dehors des planches, l’actrice ne cache pas son ambition du moment, elle rêve de faire une série, « comme tout le monde, quelque chose d’assez long, qui ne soit pas qu’un feuilleton ». Le cinéma est une industrie très, très fragile, explique celle qui n’a fait que des “unitaires” à la télévision (feuilleton d’une durée de 90 minutes, diffusé en première partie de soirée) et la série est le lieu pour s’approprier et construire un personnage, le tournage s’étend au-delà de vingt et un jours. Mais, pour l’heure, lever de rideau sur Agathe Royale !

 

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