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Favorable au RSA conditionné

Favorable au RSA conditionné

Pauline Martin, vice-présidente du Département
Benjamin Vasset
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Quel est ce « tournant » dont vous parlez sur la politique sociale du Département ?

Nous devons aller vers plus d’insertion et plus d’évaluation des structures avec lesquelles nous travaillons. Nous allons davantage fonctionner avec de l’appel à projets qu’avec de la subvention systématique. Sur l’insertion, la question va aussi être de savoir comment on va solliciter les entreprises, afin qu’elles ne soient pas enquiquinées tous les quatre matins. C’est de l’intelligence collective qu’il faut créer.

Entre 2017 et aujourd’hui, comment les allocations RSA versées par le Département du Loiret ont-elles évolué ?

Nous sommes passés de 92 M€ à 106 M€ : c’est le signe qu’il faut se poser les bonnes questions. Je ne serais donc pas choquée qu’on puisse demander aux bénéficiaires du RSA des heures d’activité (la proposition d’Emmanuel Macron lors de sa campagne, ndlr). Je suis maire de Meung-sur-Loire : dans les CCAS, quand on propose du boulot, des gens nous répondent parfois qu’après avoir fait les comptes, ils n’ont aucun intérêt à aller travailler… Mais les personnes que l’on suit au Département nous disent aussi qu’en les « marquant à la culotte », on leur permet de reprendre un rythme. Donc, si à un moment donné, on pouvait imposer, ce serait une grande aide pour la collectivité. Il y aujourd’hui plein d’associations et de collectivités qui sont prêtes à entrer dans cette dynamique. Nous-mêmes, au Département, on le ferait avec enthousiasme. Derrière tout ça, on permettrait à ces personnes de se dire : « Je sers à quelque chose. » Et Et le chemin n’est pas très long pour retrouver la petite étincelle. 

Et le « dossier social unique », c’est pour quand ?

Avant 2026 j’espère, car on n’a pas le choix : il faut remettre l’usager au centre des préoccupations et travailler de façon plus efficace. Le dossier social unique éviterait que l’usager répète quatre fois la même chose selon les institutions et même les services auxquels il a à faire. Cette Carte Vitale du social fonctionne déjà dans d’autres pays ; il faut que tout le monde s’accorde pour la faire émerger.

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