Élections municipales à Orléans : les Insoumis vont formuler un recours | Tribune Hebdo

Élections municipales à Orléans : les Insoumis vont formuler un recours

Ce vendredi après-midi, la liste « Décidons en commun » (La France Insoumise – Parti Animaliste) a confirmé qu’elle allait bien saisir le Tribunal Administratif. La décision de la Justice pourrait intervenir mardi soir.

Pour les Insoumis et les Animalistes, la course aux
municipales à Orléans n’est pas encore tout à fait finie. Ce vendredi
après-midi, ils ont confirmé à La Tribune
Hebdo
qu’ils allaient bien formuler avant 19h un recours auprès du Tribunal
Administratif. Hier, le dépôt de leur liste avait été invalidé par la
Préfecture du Loiret pour trois raisons. Tout d’abord parce qu’était coché sur
cette liste le nom d’un agent de la mairie d’Orléans : au vu de sa profession
et de son poste, cette personne n’aurait pas pu être éligible au conseil
métropolitain. Ensuite, une autre colistière, de nationalité allemande, n’a pas
pu prouver qu’elle n’était pas inéligible dans un pays autre que la France.
Enfin, 24 candidats n’ont pas fourni les documents CERFA originaux demandés. Contrairement
à ce qu’ont indiqué certains médias locaux, ces documents étaient bien signés
avec la mention manuscrite demandée.

« Une position jusqu’au-boutiste »

Un temps découragés par cette mésaventure, qu’ils expliquent par le fait qu’ils « s’y sont pris un peu trop tardivement pour déposer leur liste », les Animalistes et les Insoumis ont décidé, après concertation interne, de saisir le Tribunal Administratif. Un avocat orléanais, Maître Boullay, va porter leur voix devant la Justice. Le recours portera sur « trois griefs », explique Jean-Marie Boutiflat, l’un des colistiers : « Concernant l’agent de la mairie d’Orléans, nous allons arguer que cette personne aurait pu démissionner de son poste si elle était élue. Nous dirons aussi que nous avions 57 noms, et que, le cas échéant, nous pouvions donc proposer deux noms en remplacement sur notre liste. Au sujet de notre colistière d’origine allemande, la disposition évoquée n’est en aucun cas inscrite dans le Code électoral. Il s’agit d’un « surplus » du Préfet, qui a signé un arrêté en date du 8 janvier. Enfin, concernant les CERFA, il est écrit dans le Code électoral qu’il ne faut pas fournir de photocopies. Or, nous avons fourni des PDF et des scans. »

Les Insoumis espèrent obtenir « satisfaction » et apporter une réponse positive à leurs
électeurs d’ici mercredi en fin d’après-midi, date à laquelle ils organiseront
une conférence de presse pour présenter leur programme, quoi qu’il advienne. La
réponse du Tribunal Administratif devrait en effet intervenir la veille, mardi
au soir. « Nous partons sur une
position jusqu’au-boutiste qui pourrait faire jurisprudence
 », assume
Jean-Marie Boutiflat. Dans le sondage que La
Tribune HebdO
avait publié le 13 février en partenariat avec France Bleu Orléans, la liste
« Décidons en commun » était créditée de 6 % des intentions de vote.

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