Réhabilitation énergétique : comment les bailleurs sociaux anticipent les normes à venir | Tribune hebdo - L'actualité du Loiret et de l'Indre et Loire
|
|
|
Réhabilitation énergétique : comment les bailleurs sociaux anticipent les normes à venir

Réhabilitation énergétique : comment les bailleurs sociaux anticipent les normes à venir

De Valloire Habitat en passant Les Résidences de l’Orléanais, les bailleurs sociaux réhabilitent leur parc immobilier en matière d’isolation thermique et anticipent même les normes à venir.
G.M
Partager sur facebook
Partager sur twitter
Partager sur linkedin
Partager sur email
Partager sur whatsapp

Quel que soit le bailleur social, la rénovation énergétique est un enjeu. « C’est important pour nous car cela participe de l’attractivité de notre parc. Nous vendons également des logements, cela joue donc sur l’image de l’entreprise. Notre image, ce sont nos locataires qui la font », affirmait-on au niveau de la communication de Valloire Habitat. Des réhabilitations qui représentent, en 2022, 283 logements réceptionnés et travaux lancés sur 410 logements et en 2023, 764 logements à réceptionner et travaux lancés sur 520 logements. En 2022, Valloire Habitat a consacré 40 millions d’euros pour les travaux d’entretien et de réhabilitation de son patrimoine. Une rénovation qui vise à améliorer les logements les plus énergivores (étiquettes F et G) mais pas seulement (C et D). Le tout sans augmentation des loyers. « Les habitants s’en rendent compte et nous en parlent lors des opérations de relooking de meubles, par exemple. Ils sont très contents des travaux car cela touche l’ensemble du cadre de vie, comme les espaces verts, les ascenseurs… et ils constatent aussi la baisse de charges, le confort », assurait le bailleur social qui s’appuie sur l’enquête de satisfaction, menée par un cabinet indépendant, chaque année au mois de décembre. « 88,8 % des habitants sont satisfaits », selon le dernier audit. Un beau pourcentage qui est même en légère augmentation. « Nos locataires se sentent bien. Il y a aussi quasiment plus de passoires thermiques chez nous. » Parmi les importantes réhabilitations en cours actuellement chez Valloire Habitat, il y a celle des résidences des Chaises à Saint-Jean-de-la-Ruelle qui représente un investissement de 26 millions d’euros. Outre des travaux d’isolation, le remplacement des menuiseries et le raccordement au chauffage urbain, « certains logements auront un jardin d’hiver et d’autres un balcon ». De quoi offrir un nouveau visage aux résidences.

Une résidence sans chauffage ! 

Pour ce qui est des modes de chauffage, chez Valloire Habitat, on trouve aussi bien de l’individuel que du collectif « avec du chauffage urbain à Orléans ou Montargis ». Les habitants n’ont donc pas toujours la main sur le chauffage mais, a contrario, certains locataires n’ont pas à se poser cette question. C’est le cas dans le Clos Aubert à Saint-Pryvé, où une résidence est totalement passive et ne nécessite donc pas d’être chauffée. « Ici le poste chauffage est à zéro, les situations sont donc très variées. » Le bailleur affirmait également aller au-delà des performances énergétiques dans ses nouvelles constructions. « C’est un engagement fort du groupe Action logement ! » Au-delà du bâti et des réhabilitations, le bailleur a également mis en place avec EDF, pour les locataires volontaires, des ateliers et sessions de sensibilisation sur les écogestes, les bonnes pratiques, les trucs et astuces pour maîtriser sa facture énergétique. Des petits gestes qui peuvent faire la différence sur la facture.

Au niveau des autres bailleurs, comme les Résidences de l’Orléanais, la rénovation énergétique est également un enjeu. La réhabilitation de son parc se chiffre à 15 millions d’euros par an, soit 500 logements chaque année. « Nous réhabilitons en tenant compte en priorité de l’étiquette énergétique. Ce sont donc les logements les plus énergivores qui sont réhabilités en premier », indiquait-on chez ce bailleur social. Après le Clos Boudard à l’Argonne, où 158 logements ont été réhabilités (NDLR : un investissement de près de 5 millions d’euros), c’est au tour, cette année, de la résidence Croix Feuillâtre, rue Paul Lemesle, de faire peau neuve (NDLR : 80 logements). « La réhabilitation dont la rénovation thermique est une priorité au niveau des orientations à venir. Plus que la construction neuve », affirmait le service de communication de ce bailleur. De quoi augurer de nouveaux chantiers.

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Autres ARTICLES a lire
 

Signaler un commentaire

Enable Notifications Oui Plus tard