Pour Serge Grouard, cette édition 2021 du Festival de Loire aura été une franche réussite. Affluence, sécurité, propreté-¦ Selon le maire d’Orléans, « tout s-est bien passé ». De quoi ne rien changer à l’avenir ?
C-est un Serge Grouard d’humeur badine qui s-est présenté face aux médias pour tirer le bilan de cette 10e édition du Festival de Loire. « J-ai un chiffre à vous communiquer », a-t-il entamé en ménageant son effet. « 6 000-¦ C-est le nombre d’huîtres ouvertes pendant quatre jours-¦ » Pour se permettre ce genre de boutades, c’est que le maire d’Orléans était benaise. « Tout s-est bien passé, dans une ambiance décontractée et sereine, a-t-il confirmé. Avec le contexte sanitaire, on s-interrogeait. Y aurait-il des débordements ? Il y a eu zéro souci de ce point de vue. Beaucoup de gens m-ont dit qu-ils étaient simplement heureux de se retrouver. Ce sont des choses que l’on avait perdues. » D-après son entourage, Serge Grouard a été enchanté de pouvoir, pour la première fois depuis qu-il a été réélu, retourner au contact de ses administrés lors d’une manifestation de grande ampleur. Ce qui explique peut-être son ton goguenard en cette fin de Festival de Loire, qu-il n-a pas hésité à qualifier « de plus abouti et de plus réussi » de tous ceux qui se sont succédé depuis 18 ans. Parmi les satisfecit du maire d’Orléans et de son adjoint délégué à l’événement, Jean-Pierre Gabelle : une scénographie bien rodée, une disposition « harmonieuse » des bateaux sur les quais, des « bardages bois beaucoup plus qualitatifs et esthétiques », la présence d’enfants des écoles orléanaises-¦ « On atteint un niveau d’excellence sur le Festival de Loire, s-est enthousiasmé Serge Grouard. Très honnêtement, je n-ai pas vu grand-chose qui n-allait pas. C-était incroyablement propre. Les visiteurs ont eu un grand respect et les équipes de la propreté ont fait le job. » Pour autant, a reconnu le maire d’Orléans, l’objectif « zéro plastique » n-a pas été atteint, plusieurs commerçants vendant leurs bières dans des gobelets à usage unique. « Il y a eu des problèmes d’approvisionnement en amont, avec des ruptures de stocks. On n-avait pas de substituts. Et puis, il y avait les contraintes Covid’¦ »
On reste chez nous
Alors que ce 10e Festival de Loire était en passe de se terminer, le maire d’Orléans a été logiquement interrogé sur l’avenir de la manifestation. Serge Grouard a répété qu-il souhaitait -à une autre échelle que le seul Festival de Loire- rendre à moyen terme le Fleuve royal « totalement navigable ». Comment ? En mettant tous les partenaires (dont EDF et ses centrales) autour de la table. Un objectif qui permettrait, selon lui, de développer une véritable activité autour de la marine de Loire. Quant à l’élargissement du Festival à d’autres communes de l’agglo et à l’éventualité d’en faire un événement métropolitain, le maire d’Orléans s-est l’ché : « je ne sais pas ce que ça apporterait au Festival de Loire d’être métropolitain, mis à part des emmerdements ». Dans le contexte actuel des relations entre Ville(s) et Métropole, on peut penser que ce genre de déclaration est révélatrice d’une certaine « dynamique ». Suite du débat dans les prochaines semaines-¦