Du 28 avril au 28 octobre, tous les jours de juin à septembre et du jeudi au samedi en mai et en octobre, la charte estivale autorise les établissements signataires à rester ouvert jusqu’à deux heures du matin au lieu d’une heure. L’ouverture des terrasses reste quant à elle limitée à une heure du matin. « C’est une dérogation à l’arrêté préfectoral », rappelait Florent Montillot, premier maire adjoint d’Orléans en charge de la sécurité. « Nous avons eu 35 établissements signataires. Le taux de réponse favorable est de 90 % », poursuivait l’élu. L’objectif est d’encourager le commerce et l’animation mais sans désordre. « Si des gens consomment de l’alcool sur la voie publique, dans des gobelets fournis par un établissement, c’est l’établissement qui est verbalisé, pas le client », rappelait Florent Montillot. Pour rappel, l’an dernier, 28 établissements étaient signataires de la charte et en 2016, 50.

Une expérimentation pour les terrasses ?

En contrepartie, les adhérents de la charte s’engagent à faire respecter les dispositions réglementaires, notamment en matière d’ordre et d’accueil du public ainsi qu’à développer des actions de sensibilisation contre la consommation excessive d’alcool. « C’est à nous d’expliquer aux clients », rappelait Jean-Louis Jama, président de l’UMIH par intérim. Le syndicat des métiers de l’industrie hôtelière espère néanmoins bien obtenir, à l’avenir, le droit d’expérimenter l’ouverture des terrasses jusqu’à deux heures, les vendredis et samedis soir pendant les vacances d’été. Reste à savoir si la mairie acceptera !