L’union fera-t-elle la force ?
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Ce n’était pas les quatre, mais plutôt les six mousquetaires qui étaient rassemblés jeudi dernier à l’Hôtel du Département : Marc Gaudet pour le Loiret, Christophe Le Dorven pour l’Eure-et-Loir, Jean-Gérard Paumier pour l’Indre-et-Loire, Jacques Fleury pour le Cher, Philippe Gouet pour le Loir-et-Cher et Marc Fleuret pour l’Indre : ces six présidents de départements de la région, « tous de même tendance politique (centre-droit) », étaient réunis à Orléans pour trouver des solutions communes et demander rendez-vous au Président de Région et à la Préfète. Parmi les sujets à aborder avec leurs partenaires, le prochain Contrat de Plan État-Région (CPER), notamment. « Nous n’avons pas été associés à ses tractations, ont-ils tonné. La crise a bon dos ! » Les six insurgés aimeraient également une participation financière de la Région (PS-Verts) au niveau des routes au titre de la mobilité. « La Région ne parle que du ferroviaire, mais la ligne Orléans-Chartres est arrêtée à Voves ! », arguent-ils. « Et l’A154 (qui doit relier Rouen à Orléans par l’autoroute d’ici 2027, ndlr) ? L’État a fait le choix d’une route concédée, mais nous attendons encore les appels d’offres… »
Mutualiser ou s’inspirer
Les six présidents de départements ont également parlé de leurs problématiques : « nous avons les mêmes, mais pas forcément en même temps. » Par exemple, la démographie médicale : aucun patron des six départements ne pense que les médecins salariés promis par la Région n’inverseront la tendance. Le Loiret mise par exemple sur la proximité avec un bus itinérant de la Protection Maternelle Infantile. « Son utilisation pourrait être mutualisée », indique Marc Gaudet. Bref, jeudi dernier, les élus départementaux ont voulu mettre la pression d’un coup, tous ensemble. L’avenir dira s’ils obtiendront gain de cause.