Il y aura bientôt plus de trains !
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À la Région Centre-Val de Loire, qui tient cette semaine sa dernière session plénière de la saison, la mobilité fait partie des dossiers importants du moment, notamment à travers une nouvelle convention TER 2022-2031. Après négociation auprès de la SNCF, le président François Bonneau affirme avoir réussi à faire baisser la note de 260 à 215 M€ pour le Conseil régional. « Je ne suis pas dans le SNCF bashing », clame cependant l’élu PS, qui estime qu’en dehors de la Suisse, l’herbe n’est pas plus verte ailleurs en Europe. Néanmoins, la nouvelle convention comporte plusieurs exigences, notamment « une augmentation de la fréquence des lignes Paris-Orléans-Tours, Paris-Orléans-Bourges ou Orléans-Blois-Tours… », un élargissement des remboursements ainsi qu’un plafond des pénalités augmenté à 2,2 M€ par an. À cela s’ajoutent la prise en compte de la COP régionale et la mise en circulation prochaine d’un train hybride Régiolis sur la ligne Bourges-Montluçon en 2023 et l’instauration d’une rame hydrogène iLint sur la ligne Tours-Loches – à titre expérimental et sous réserve des autorisations –, toujours en 2023. Un poste de « suivi de clientèle dédié Mobilités » devrait également être créé par la Région.
Et sinon, aucun problème pour le CHU ?
Comme dans d’autres collectivités, le mois de juin est traditionnellement voué à la présentation du compte administratif. Même si la capacité de désendettement de la Région Centre-Val de Loire reste inférieure à sept ans et si l’épargne nette reste de 70,9 M€, Marc Gricourt, premier vice-président délégué aux finances, fait état d’un contexte financier mouvant auquel sont confrontées les collectivités : « Certes, la TVA est forte pour le moment, mais en même temps, on constate une baisse du nombre des immatriculations et des cartes grises. En face, des dépenses augmentent, notamment avec le coût de l’énergie et celui des matières premières. » À cela s’ajoute la revalorisation annoncée des salaires de la fonction publique. Une situation qui n’empêche cependant pas la collectivité d’investir et de répondre « aux enjeux locaux », selon François Bonneau, qui indique que la création d’un Centre Hospitalier Universitaire à Orléans devrait être a priori anticipée.