Cantines à Orléans : Vers un Approvisionnement 100% Local et Labellisé selon la Loi Egalim
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Actuellement, presque la moitié du menu des écoliers orléanais est local, selon la Sogeres, qui assure la restauration collective. Mais l’ambition de la municipalité orléanaise est d’augmenter la part des aliments et produits « locaux en agriculture raisonnée et en bio », affirmait Régine Bréant, adjointe au maire en charge de l’éducation qui souhaite atteindre 63 % au minimum de produits durables et de qualité dans le cadre des repas servis dans les services de restauration de la Ville, à l’horizon 2027 (NDLR : actuellement 51 % des produits sont locaux et 5 % bio). Au-delà du cadre de la loi et du goût c’est aussi un pas de plus « en matière de transition écologique car les produits locaux sont cultivés à moins de 150 km d’Orléans ». Cette convention concerne les repas servis pour les écoles, le restaurant administratif de la collectivité, ainsi que pour certaines initiatives du CCAS. À Orléans, 6 500 repas sont servis par jour dans les écoles et plus de 17 000 repas dans les collèges.
Une capacité loirétaine
« 400 à 450 agriculteurs loirétains peuvent être intéressés par l’initiative », estimait Jean-Marie Fortin, président de la Chambre d’agriculture du Loiret, qui précise qu’aujourd’hui 200 environ répondent aux normes exigées par la loi Egalim (50 % de produits durables ou sous un label Rouge, IGP, HVE dont au moins 20 % en agriculture biologique). « En tant que Chambre d’agriculture, nous sommes là pour aider à structurer la production afin de pouvoir répondre aux besoins de la restauration collective, tout en restant acceptable au niveau des prix. À l’exception des oranges ou bien des bananes, le Loiret peut produire 100 % des produits de base. » Du côté de la Sogeres, Gilles Ganier, le directeur régional, et Élodie Babé, sa directrice relations clients, ont assuré la volonté de la société de restauration collective d’aller toujours plus loin. « Aujourd’hui, une composante sur deux du repas, qui en compte cinq, est locale. C’est aussi 40 % des achats », précisait Élodie Babé qui travaille avec une cinquantaine de producteurs dont 26 correspondant aux attendus de la loi Egalim. Toutes les pommes viennent ainsi de Saint-Hilaire-Saint-Mesmin, les poires de Saint-Jean-de-Braye et « les crudités sont cultivées dans le Loiret. Nos pommes de terres viennent majoritairement des Trois Laboureurs à Outarville, le reste d’autres producteurs loirétains ». Le bœuf vient quant à lui de la région et le lait de la laiterie de Saint-Denis-de-l’Hôtel. « On a également trouvé un agriculteur du Giennois qui nous produit du yaourt », ajoutait la représentante de la Sogeres. Il ne reste plus qu’à espérer que les enfants apprécient !