Le secteur pèse 12 000 emplois en Centre-Val de Loire

C’est une première en France : à la demande de l’État, l’INSEE Centre-Val de Loire a réalisé une étude sur l’impact de l’activité nucléaire d’EDF sur l’emploi en région. Au total, 12 000 emplois directs et indirects en dépendent et le « Grand Carénage » devrait en créer entre 1 000 et 1 500 de plus dans les 3 ans.

G.M.

nucléaire

La récente étude de l’Insee Centre-Val de Loire est claire : l’impact de la filière nucléaire en région est important puisque 12 000 emplois en dépendent dont 6 200 emplois directs dans les 6 sites d’EDF (4 centrales, plus l’agence de maintenance thermique de Montargis et le centre national d’équipement de production d’électricité à Tours). Ces emplois sont pour 95 % d’entre eux en CDI ; les deux plus gros sites en termes d’emplois étant Chinon et Dampierre-en-Burly, avec plus de 1 500 salariés chacun. S’y ajoutent 2 300 emplois indirects chez le millier de fournisseurs et sous-traitants en affaire avec EDF en région. La majorité de ces prestataires se situent en Indre-et-Loire ainsi que dans le Loiret. Les réacteurs de la région Centre-Val de Loire produisent 20,7 % de l’énergie nucléaire française, ce qui la place en 3e position derrière Auvergne-
Rhône-Alpes et le Grand-Est.

Parmi les points soulevés par cette étude, on observe que les commandes de sous-traitance pour l’activité nucléaire proviennent également des 15 CNPE (Centres nucléaires de production électrique) hors région. La majorité des emplois indirects concerne l’activité de réparation, l’installation de machines et d’équipements (plus de 25 %), mais très peu la fabrication de produits. « Nos marchés sont ouverts aux PME ! » insiste Jean-Paul Combémorel, délégué régional d’EDF.

Plus de 1000 emplois à venir

Cette photographie de l’impact du nucléaire sur l’emploi local été réalisée avant le début du « Grand Carénage ». Ce programme national d’investissements et de travaux d’un montant de 49,4 milliards d’euros qui vise à améliorer la sûreté et à prolonger le fonctionnement des réacteurs du parc nucléaire au-delà de 40 ans, débouchera dans les trois ans sur la création de « 1 000 à 1 500 emplois à pourvoir au niveau d’EDF et de ses prestataires, de l’ingénieur au technicien ». Derrière le terme prestataires, il ne faut pas lire « emploi précaire », puisqu’il s’agira majoritairement de CDI. Jean-Paul Combémorel insiste d’ailleurs déjà sur l’attractivité des salaires : « Cela prend du temps pour former nos ingénieurs et techniciens et nous avons tout intérêt à les fidéliser… »

 

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