L’origine des RAMI remonte à 2003. D’abord il y eut Jazz Bourgogne, un festival dédié au jazz, musiques improvisées et à la poésie, qui animait les bars de la rue de Bourgogne. Puis Jazz au Jardin Groslot, puis une succession de concerts intimistes et de poésies acoustiques dans des lieux divers. Il y a cinq ans, les RAMI sont véritablement nées. Elles se partagent entre plusieurs lieux artistiques orléanais, autour d’une programmation plurielle et inventive. Gérard Bedu, directeur artistique et programmateur, aime en effet provoquer des rencontres et les faire se croiser pour des propositions artistiques uniques comme GiedRé et Hugues Vincent, qui mêlent le violoncelle à la poésie érotique. « Parfois, ces rencontres se pérennisent et c’est un beau cadeau, dit Monsieur Gé. En général, je me laisse porter par les musiques proposées, j’évite de trop intellectualiser ma programmation. Elle doit sonner à mon oreille comme la lecture d’un poème, être rythmée, sonnante, cognante, légère… ». Faisant de son événement un laboratoire artistique, Gérard Bedu veut montrer que la musique improvisée est accessible à tous. « Mais attention au non-sens : la musique improvisée n’est pas liée qu’à l’improvisation. Elle porte assez mal son nom, d’ailleurs ». En effet, elle regroupe un ensemble de courants et de pratiques hérités du free jazz, des musiques électro-acoustiques et musiques du monde.

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