Marianne Pain, lycéenne au lycée Henri-Cornat de Valognes, brille sur la scène nationale en remportant pour la seconde fois le premier prix du Concours national de la Résistance et de la Déportation. Sa victoire, ancrée dans une exploration passionnée de la Seconde Guerre mondiale, démontre l’importance de l’engagement des jeunes dans la mémoire collective. Entourée par le soutien de ses enseignants et de sa famille, Marianne incarne une génération avide de comprendre et de témoigner.
Marianne Pain : Portrait d’une jeune lycéenne engagée
Marianne Pain, une élève exemplaire, a d’abord rêvé de devenir vétérinaire. Toutefois, son véritable attrait s’est finalement tourné vers l’Histoire. Sa passion pour la Seconde Guerre mondiale l’a guidée vers le Concours national de la Résistance et de la Déportation. Ce concours, réservé aux étudiants des collèges et lycées, offre une plateforme unique pour explorer les nombreuses facettes de cette période tragique.
En classe de première, Marianne a eu l’opportunité de participer à ce concours. Cet engagement lui a valu le premier prix à la fois au niveau départemental et académique. Mais qu’est-ce qui pousse cette jeune fille à se lancer dans un projet aussi exigeant ? Elle précise : « Chaque année, le thème du concours est différent. L’édition de cette année, intitulée ‘Libérer et refonder la France de 1943 à 1945’, résonne particulièrement en Normandie, où de nombreuses villes ont été ravagées par les bombardements. »
Une telle implication soulève des questions : pourquoi cette fascination pour l’Histoire et plus particulièrement pour les événements tragiques ? Il est souvent dit que l’Histoire est un miroir qui renvoie aux sociétés actuelles des défis à relever. Marianne semble incarner cette pensée, soulignant que la mémoire de la Seconde Guerre mondiale est essentielle : « La jeune génération doit perpétuer cette mémoire pour tirer des enseignements, surtout dans un monde où la paix semble incertaine. »
Un concours avec une portée mémorielle
Le Concours national de la Résistance et de la Déportation est bien plus qu’une simple épreuve académique. Il invite les jeunes à plonger dans l’Histoire, à effectuer des recherches dans des archives et des musées, et à approfondir leur connaissance de la résistance, de l’occupation et de la libération. Pour Marianne, cette démarche est aussi personnelle. « J’ai pris énormément de plaisir à traiter ce sujet », confie-t-elle, révélant ainsi une facette joyeuse de l’apprentissage.
La structure du concours-même contribue à cette approche immersive. Un travail en groupe, des projets individuels, autant d’issues pour développer des compétences variées. Parmi les thèmes traités ces dernières années, on peut retrouver des sujets tels que :
- Les histoires des résistants locaux
- Le rôle des femmes durant la guerre
- La mémoire collective des internés et déportés
- Les conséquences de la guerre sur la société française
Marianne mentionne l’importance de son enseignant, Philippe Le Pareux, qui a su l’accompagner tout au long de son parcours : « Je le remercie chaleureusement pour son soutien et ses précieux conseils. » La dynamique entre professeur et élève met en lumière l’importance de l’éducation dans le processus d’engagement mémoriel.
Année | Thème du concours | Résultat de Marianne |
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2024 | Libérer et refonder la France de 1943 à 1945 | 1er prix académique |
2023 | Les héros de la résistance | 1er prix départemental |
2022 | Les déportés et la mémoire | Participation |
La passion de l’Histoire comme moteur d’engagement
L’Histoire n’est pas seulement une discipline académique pour Marianne, elle est un moyen de rendre hommage aux générations passées. La jeune lycéenne évoque souvent ses inspirations, notamment son oncle Richard, qui, fervent passionné de l’Histoire, lui a légué des livres essentiels à sa compréhension du passé. Cette transmission intergénérationnelle est cruciale dans le développement d’une conscience historique et mémorielle. Elle explore comment l’Histoire peut influencer le présent et l’avenir, « notre société actuelle doit apprendre de ses erreurs passées pour construire un monde de paix », ajoute-t-elle.
Le parcours de Marianne montre également que le plaisir d’apprendre peut se conjuguer avec l’engagement civique. En participant à ce concours, elle non seulement acquiert des connaissances, mais également des compétences essentielles telles que la recherche, l’analyse critique et la création. En ce sens, l’Histoire devient un outil d’éducation qui enrichit les jeunes esprits et les prépare à devenir des citoyens éclairés.
Des anecdotes qui font la différence
L’éducation passe aussi par le partage d’expériences personnelles. Au cours de ses recherches, Marianne a rencontré des passionnés qui lui ont parlé de leur vécu durant cette période. Ces témoignages humains, souvent émouvants, ajoutent une dimension sensible à son travail. La connexion entre le passé et le présent se renforce à travers des récits de vie qui rappellent que les événements historiques touchent tous les individus.
Dans ce cadre, les enseignements tirés de l’Histoire engendrent souvent des réflexions profondes. Voici quelques axes de réflexion abordés par Marianne dans ses projets :
- Comment la mémoire peut-elle influencer le discours public actuel ?
- Quel rôle pour les jeunes dans la transmission des récits historiques ?
- En quoi les erreurs du passé peuvent-elles guider les choix futurs ?
Ses travaux soulignent l’importance de la mémoire collective et comment chaque individu peut devenir un vecteur de changement. Marianne se définit comme une ambassadrice de cette mémoire, souhaitant inspirer ses camarades et leur montrer la richesse d’une telle démarche.
Une reconnaissance qui motive encore plus d’engagement
Les victoires successives de Marianne ont mis en lumière son potentiel à impacter son entourage et à se positionner comme une figure inspirante au sein de son lycée. En remportant le premier prix à deux reprises, elle a su prouver que la passion et l’engagement peuvent porter leurs fruits. Son parcours témoigne de la possibilité qu’ont les jeunes de s’impliquer dans des causes significatives, bien au-delà de simple participation scolaire.
Le soutien du maire de Valcanville, Jacques Lecoq, ainsi que des personnalités locales, illustre l’intérêt que suscite cette dynamique. Indéniablement, Marianne rayonne non seulement à Valognes, mais également à l’échelle plus large de la Normandie. Elle est devenue le symbole d’une jeunesse consciente et prête à prendre le relais dans la préservation de la mémoire historique.
Événement | Date | Impact |
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Remise des prix du Concours de la Résistance | 27 mai 2025 | Promotion de la mémoire historique dans la jeunesse |
Conférence sur la mémoire historique | 12 juin 2025 | Échanges entre jeunes et anciens combattants |
Exposition de projets d’élèves | 15 juillet 2025 | Visibilité accrue des travaux de recherche |
Un avenir prometteur pour Marianne
À l’aube de sa dernière année au lycée, le futur de Marianne s’annonce radieux. Sa curiosité intellectuelle et son engagement lui ouvriront sans doute d’autres portes. Alors qu’elle envisage son orientation, elle reste fidèle à sa passion pour l’Histoire. Sa récente victoire n’est pas un aboutissement, mais une nouvelle étape dans sa quête de connaissances.
Les générations futures peuvent s’inspirer de l’exemple de Marianne, qui démontre que l’éducation, lorsqu’elle est vécue avec passion, a le pouvoir de transformer des vies. En cultivant cette flamme du savoir, elle se positionne en tant qu’agent de changement, déterminée à faire résonner les échos du passé au service d’un avenir meilleur. Perpétuer la mémoire de la Seconde Guerre mondiale, c’est s’engager à œuvrer pour la paix et la compréhension au sein de la société.
Marianne continue de rayonner au sein de son lycée et incarne l’engagement d’une génération qui sait l’importance de la mémoire. Par son travail, elle inspire ses contemporains et démontre que le plaisir d’apprendre peut guider vers des actions significatives dans le quotidien. Son parcours témoigne de la vitalité et de la richesse qu’apporte l’engagement des jeunes dans la culture de la paix et de la mémoire.