Le jeudi 5 juin 2025, le paysage footballistique européen a une nouvelle fois été bouleversé lorsque l’équipe de France s’est retrouvée face à son éternel rival, l’Espagne, en demi-finale de la Ligue des Nations. Ce match, qui se déroulait à Stuttgart, a rapidement pris une tournure inattendue, plongeant les supporters français dans l’inquiétude. La France, pourtant solide sur le papier, a été dominée lors de la première période, permettant aux Espagnols, invaincus depuis mars 2024, de prendre le dessus.
La première mi-temps : Un début prometteur pour les Bleus
Les débuts de cette demi-finale ont été marqués par une domination territoriale de l’équipe de France, qui a su se montrer agressive et créative. Plusieurs occasions se sont présentées, notamment grâce à des tirs de Théo Hernandez et de Désiré Doué, mais le gardien espagnol, Unai Simon, a su répondre à ces offensives.
Des attaques françaises mais une défense espagnole inflexible
Les attaques françaises, bien que prometteuses, n’ont pas suffi à trouver le chemin des filets. À la 22e minute, Nico Williams a créé la première surprise en ouvrant le score pour l’Espagne, exploitant une défense française mal alignée. Ce but a été le début d’un enchaînement de déconvenues pour les Bleus.
Trois minutes plus tard, Mikel Merino a doublé la mise, plaçant la France dans une situation précaire. L’équipe de Didier Deschamps a essayé de réagir, mais les joueurs semblaient perdre confiance à mesure que le score s’aggravait. La mi-temps s’est conclue sur un score de 2-0, laissant les Français frustrés et perplexes.
Les enjeux de cette demi-finale
Ce match ne se contentait pas d’être une simple rencontre éliminatoire. Les enjeux étaient énormes, non seulement pour la qualification en finale de la Ligue des Nations, mais aussi pour la rivalité historique entre ces deux grandes nations du football. En effet, cette rencontre rappellait la demi-finale de l’Euro 2024, où la France avait déjà subi une défaite contre la Roja. L’importance de ce match et les attentes des supporters ont accentué la pression sur les épaules des joueurs français.
- La France devait composer avec son statut de champion du monde.
- L’Espagne, tenant du titre, cherchait à prouver sa supériorité sur la scène européenne.
- Les deux équipes avaient une rivalité historique, amplifiant l’intensité du match.
Une seconde période chaotique : La remontée ratée des Bleus
Le début de la seconde mi-temps a donné l’impression que la France pouvait renverser la situation. Les joueurs ont un meilleur regard, et les occasions se sont multipliées. Cependant, un tournant décisif a eu lieu lorsque Adrien Rabiot a commis une faute dans la surface, entraînant un penalty pour l’Espagne à la 50e minute. Le score est passé à 3-0, un coup dur pour l’équipe française.
Minute | Événement | Score |
---|---|---|
22′ | But de Nico Williams | 1-0 |
25′ | But de Mikel Merino | 2-0 |
50′ | Penalty pour l’Espagne | 3-0 |
55′ | But de Pedri | 4-0 |
Malgré cette déconvenue, l’espoir est né avec l’intervention de Kylian Mbappé, qui a su obtenir un penalty à la 63e minute. Sa transformation a redonné un peu de vitalité au groupe, réduisant l’écart à 4-1. Les Français savaient alors qu’une remontée était possible.
La renaissance des Bleus
La réduction du score n’a pas empêché l’Espagne de revenir à l’attaque. Lamine Yamal, pourtant très jeune, a marqué un doublé à la 67e minute, portant le score à 5-1. Cette réponse immédiate a pu laisser penser que le match était plié. Cependant, les Bleus ne se sont pas laissés abattre. Un jeune talent, Rayan Cherki, a inscrit un but à la 79e minute lors de sa première sélection, suivi d’un contre-son-camp de Dani Vivian qui a rapproché les deux équipes à 5-3. Mbappé et ses coéquipiers ont continué à pousser et Randal Kolo Muani a réussi à marquer dans le temps additionnel, tombant à 5-4.
La fin du match limite est devenue un torrent d’émotions. Malgré un dernier assaut, la France n’a pas pu atteindre l’égalisation. Les Bleus, bien que battus, ont offert une belle performance dans une partie haletante qui restera dans les mémoires pour son intensité.