Projet d'hydrogène vert à Saran : tensions entre la Métropole et la maire de Saran   | Tribune hebdo - L'actualité du Loiret et de l'Indre et Loire
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Projet d’hydrogène vert à Saran : tensions entre la Métropole et la maire de Saran  

Projet d’hydrogène vert à Saran : tensions entre la Métropole et la maire de Saran

La semaine dernière, Serge Grouard a tenu « à rétablir la vérité » lors d’une conférence de presse organisée au débotté sur le projet d’implantation d’un site de production et de distribution d’hydrogène vert à Saran, sur un terrain de la Métropole (voir notre édition de la semaine dernière).
B.V
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La semaine dernière, Serge Grouard a tenu « à rétablir la vérité » lors d’une conférence de presse organisée au débotté sur le projet d’implantation d’un site de production et de distribution d’hydrogène vert à Saran, sur un terrain de la Métropole (voir notre édition de la semaine dernière). Maryvonne Hautin, la maire de Saran, avait répété dans nos colonnes ne pas vouloir de ce projet porté par TotalÉnergies, et avait répété, pour résumer, que la Métropole – et son président, Serge Grouard – essayaient de passer en force. « Je n’impose rien à Saran », a rétorqué la semaine dernière le président de la Métropole et maire d’Orléans, qui explique « ne pas comprendre cette forme de raidissement » de la part de Maryvonne Hautin. Serge Grouard a en outre certifié que Saran avait, au départ des négociations, « un a priori favorable » sur ce projet.

Dans la brèche

Ce dossier à peine entrouvert publiquement, un autre risque de créer de nouvelles tensions, puisque, selon nos informations, le retour de l’USO et de l’OLB du giron de la Métropole vers la Ville d’Orléans semble en effet… compromis. Rappelons qu’en novembre dernier, la majorité du conseil métropolitain avait voté pour. Mais pour que ce transfert de compétences soit validé, il doit être approuvé, avant le 28 février, « par au moins deux tiers des conseils municipaux représentant plus de la moitié de la population totale de la métropole, ou par la moitié au moins des conseils municipaux représentant les deux tiers de la population métropolitaine ». Or, si la Ville d’Orléans a voté pour ce retour lors de son dernier conseil municipal, plusieurs autres communes, comme Saint-Jean-de-Braye, ont tout simplement décidé de pas inscrire cette délibération à l’ordre du jour de leur conseil municipal (si elles ne le présentent pas, il est considéré qu’elles refusent tacitement le transfert, ndlr). D’autres Villes dirigées par des maires socialistes, comme Fleury-les-Aubrais, devraient pour leur part voter contre ce transfert de compétences à la fin du mois. Des options qui démontrent que les communes de gauche semblent faire bloc dans leur opposition à Serge Grouard. En outre, parmi les communes de tendance centre-droit, les conseils municipaux de Boigny-sur-Bionne, Saint-Denis-en-Val ou Olivet ont déjà, dans « un souci de cohérence », voté contre ce transfert, parce qu’il « divise » selon eux la compétence de soutien aux clubs de haut niveau (les Septors de Saran sont restés à la Métropole, ndlr). Ce choix d’Olivet (qui pèse plus de 20 000 habitants) et de son maire, Matthieu Schlesinger, théoriquement « allié » à Serge Grouard depuis novembre 2021, devrait en conséquence, et en raison de la règle sur le quorum conseils municipaux/population rappelée plus haut – bloquer le rapatriement de l’OLB et de l’USO dans le giron de la Ville d’Orléans. Ce qui illustrerait une nouvelle fois les difficultés actuelles de gouvernance au sein de la Métropole et du vent de contestation qui se lève face à Serge Grouard.

 

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