Découvrez les jardins extraordinaires près d'Orléans pour une immersion naturelle | Tribune hebdo - L'actualité du Loiret et de l'Indre et Loire
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Découvrez les jardins extraordinaires près d’Orléans pour une immersion naturelle

Découvrez les jardins extraordinaires près d’Orléans pour une immersion naturelle

En ce début de saison agitée, il est tout de même possible de vivre des moments de plénitude. Près d’Orléans, trois lieux emblématiques ouvrent leurs portes sur des parcours végétaux hors du commun, et nous offrent une plongée éblouissante au cœur d’une nature en éveil.
L. B
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Les départements du Loiret et du Loir-et-Cher ont la chance de posséder des merveilles botaniques, parmi lesquelles l’Arboretum des Grandes Bruyères à Ingrannes, l’Arboretum des Barres à Nogent-sur-Vernisson et le centre d’Arts et de Nature du Domaine de Chaumont-sur Loire. À découvrir.

Deux arboretums aux Grandes bruyères

Labellisé « jardin remarquable » depuis 2004, il offre au cœur de la forêt d’Orléans un lieu unique en France. Quatre jardins et deux arboretums s’étendent sur 14 hectares, entretenus et valorisés sans aucun produit chimique depuis sa création en 1973. Pour les visiteurs passionnés de botanique et attentifs à la nature, c’est aussi l’occasion de faire un tour du monde de la biodiversité : jardins à la française, à l’anglaise, puis promenade dans des arboretums asiatique et américain, avant de se perdre dans un labyrinthe de roses et de saliver devant le potager. Pas moins de 7 000 arbres et arbustes sont ainsi visibles pour alimenter l’imaginaire des jardiniers en herbe ou des paysagistes chevronnés. Dans le parc botanique, quatre collections – magnolias, chênes, cornouillers et conifères – sont toutes reconnues au niveau national comme exceptionnelles par le Conservatoire des collections végétales. 

Pour autant, l’endroit ne se contente pas d’éblouir par sa diversité. Il permet aux botanistes, membres du comité scientifique, de pratiquer une veille permanente pour déterminer les espèces à acquérir et surveiller la liste rouge des essences menacées. Avec le changement climatique, certaines espèces mexicaines sont, par exemple, expérimentées avec un certain succès. Autre mission, la récolte et la conservation des graines parfaitement conformes à l’espèce avancée, pour qu’elles puissent être mises sans risque à la disposition des pépiniéristes.

Chasse aux œufs à l’arboretum des Barres

Dès le week-end de Pâques les 8,9 et 10 avril, les visiteurs pourront profiter du réveil de l’arboretum des arbres pour découvrir les collections historiques d’un parc qui s’étend sur 35 hectares, lui-même niché au cœur d’un domaine forestier de 283 hectares. Cet arboretum bicentenaire, l’un des plus grands d’Europe, abrite plus de 2 600 espèces issues des cinq continents, représentées par plus de 9 000 arbres et arbustes. Une diversité qui contribue à créer une forêt magique et unique, ornée de séquoïas immenses – dont l’un de 46 mètres, parmi les plus hauts du Loiret – de hêtres tortueux et d’eucalyptus en pleine forme. 

De nombreuses animations seront proposées, telles qu’une grimpette en toute sécurité au sommet d’un cyprès d’Arizona de plus de 20 m de haut, pour admirer un point de vue à couper le souffle. Tous les jours à 15h, visite guidée pour apprendre les petits secrets de quelques arbres, et un premier thème du mois : « On partage, dis ? » pour savoir si dans leur intérêt ou à leur dépens, le partage dans le règne végétal est un enfer ou un paradis ! Les curieux pourront également s’initier au pied à coulisse pour mesurer le diamètre des troncs, au matériau pour plaquetter le bois et au relascope, un mystérieux outil… Enfin, après la chasse aux œufs du samedi matin (8 avril), et tous les autres jours, séances de minigolf, et restauration avec des produits du marché artisanal et des crêpes maison. À noter : près de 10 hectares du parc sont accessibles aux PMR !

Jardin résilient à Chaumont !

Entre Blois et Amboise, ce centre culturel de rencontre de grande envergure revendique une triple identité : patrimoniale, artistique et jardinistique. Lieu singulier et laboratoire à ciel ouvert, ouvert 363 jours par an, le Domaine deChaumont-sur-Loire proposera, dès le 25 avril, son Festival international des Jardins, intitulé cette année « Jardin résilient ». Carte verte a été donnée à cinq personnalités du paysage, du design et même de la philosophie pour donner leur vision de la résilience et du jardin du futur. Manque d’eau, réchauffement climatique, dégradation du monde vivant : comment s’adapter à tous ces changements dans des zones naguère tempérées ? Tels sont les défis auxquels tentent de répondre des paysagistes inspirés, en imaginant de nouveaux systèmes d’irrigation et en dénichant des plantes capables de résister aux extrêmes climatiques. En parallèle, 18 jardins éphémères conçus par des jardiniers, concepteurs, plasticiens, architectes paysagistes ou artistes vont concourir sur ce thème d’actualité, offrant aux visiteurs une réflexion sur le nouveau rôle de l’homme à adopter face à une nature malmenée par le dioxyde de carbone et la bétonisation.

Nouveauté en 2023, des rencontres mensuelles « Conversations sous l’arbre » réuniront des scientifiques, philosophes et artistes autour du paysage, de l’art et de la nature. Au programme, conférences, tables rondes, discussions à bâtons rompus, le tout dans le confort vert d’un bel hôtel, agrémenté par la gastronomie du chef du Grand Chaume !

Plus d’infos https://domaine-chaumont.fr/fr

 

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